– Echanges en Asie sans réelle direction avec un affaiblissement de l’appétit au risque
– L’EUR/USD a rebondi à 1.4006 pendant la nuit
– Les minutes de la dernière réunion de la RBA soulignent que certains membres étaient propices à une hausse des taux d’intérêt
Les résultats meilleurs que prévu de Citigroup ont aidé les valeurs financières à regagner du terrain, permettant à l’indice S&P 500 de finir en hausse de 0.7% lors de la séance d’hier. Aujourd’hui, les valeurs bancaires sont encore à l’honneur avec la publication des résultats de Goldman Sachs et de Bank of America.
Renversement total de situation sur la paire EUR/USD. Après avoir atteint un plus bas de séance à 1.3831 hier, l’EUR/USD a repris du terrain grâce à l’appétit au risque pour atteindre 1.40 dollar. L’EUR/USD a notamment été portée, du fait de la corrélation des devises, par la hausse de l’AUD/USD, résultat de la publication des minutes de la RBA. L’USD/JPY est également en légère hausse tandis que les devises scandinaves sont stables aujourd’hui.
A noter également que plusieurs journaux outre-Rhin ont souligné que les chances d’Axel Weber de succéder à Jean Claude Trichet s’amenuisent après que les deux hommes aient affiché publiquement, au cours du week-end, leurs divergences d’opinion.
Dans l’attente du ZEW allemand
Les analystes du marché des changes s’attendent à une légère augmentation en octobre de l’indice ZEW allemand, reflétant notamment l’amélioration des perspectives sur les marchés actions. Dans l’après-midi, plusieurs statistiques du marché immobilier américain sont attendues, sans créer de surprise. Enfin, une pléiade de discours de membres de la BCE et de la Fed sont prévus aujourd’hui avec, pêle-mêle, les discours de Trichet et de Weber ou encore de Dudley, Bernanke, et Evans. Ces discours devraient souligner les profondes divergences d’opinion entre les deux banques centrales alors que des rumeurs laissent entendre que la zone euro pourrait retomber dans la récession en 2011.
Plus directement sur le marché des changes, la décision de politique monétaire de la Banque du Canada ne devrait pas surprendre. De toute évidence, le statu quo monétaire sera maintenu, ce qui devrait avoir peu d’impact sur le CAD. L’objectif de la banque centrale est dans un premier temps d’alléger l’endettement très élevé des canadiens. Cependant, alors que la reprise s’essouffle, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur de nouvelles mesures, à l’image du site économique lesaffaires.com qui titre aujourd’hui : « Mark Carney viendra-t-il en aide à une économie qui s’essouffle ? ».