Selon la banque centrale du Venezuela, le PIB du pays a baissé de 0.4% au troisième trimestre 2010, pour le sixième trimestre consécutif. L’an dernier, le PIB avait déjà chuté de 3.3%. Selon la banque centrale, la poursuite de la récession s’explique essentiellement par la baisse de 2.1% de l’activité pétrolière, secteur qui est entièrement contrôlé par l’Etat. Le Venezuela est la troisième économie d’Amérique du sud et le premier exportateur de pétrole au niveau régional. Selon plusieurs économistes, la poursuite de la récession s’explique surtout par un contrôle trop strict des changes, des nationalisations arbitraires et aussi une inflation qui est l’une des plus élevées au niveau mondial, à 25.1% en 2009.
Nouvel épisode dans la « guerre des devises » puisque la Corée du Sud a confirmé la réintroduction d’une taxe à la source sur les achats par les investisseurs étrangers d’obligations d’Etat. L’objectif de cette mesure est de freiner l’appréciation du won qui s’est élevée à près de 15% face à l’USD depuis le mois de mai.
Toujours en Asie, et ce en dépit de l’appréciation du dollar de Singapour au cours des derniers mois, la Cité-Etat devrait enregistrer la plus forte croissance régionale, à hauteur de 15% cette année, dépassant largement la croissance chinoise. L’an prochain, la croissance devrait s’apaiser au niveau de 4 à 6% selon les autorités.
Enfin, la presse distille chaque jor son lot d’informations concernant la situation en Irlande. Selon le gouverneur de la banque centrale irlandaise, Patrick Honohan, les discussions entre Dublin et l’Europe devrait déboucher sur un prêt de plusieurs dizaines de milliards d’euros. C’est le premier chiffrage du coût du sauvetage du secteur bancaire irlandais.