Sur le terrain de l’emploi:
Très grosse déception aux Etats-Unis puisque l’économie américaine n’a créé que 39 000 emplois en novembre, soit quatre fois moins qu’au mois d’octobre et très largement en-dessous du consensus des économistes. Le secteur privé a notamment créé seulement 50 000 emplois alors que les économistes s’attendaient à 152 000 créations. Ainsi, le taux de chômage est de nouveau remonté, à 9.8%, son niveau le plus élevé depuis avril dernier.
Sur l’activité économique en Europe:
Dans la zone euro, les ventes au détail ont augmenté plus que prévu en octobre après deux mois consécutifs de baisse, permettant à l’euro de se stabiliser vendredi matin dans les échanges. Selon Eurostat, les ventes ont augmenté de 0.5% sur un mois alors que les économistes ne tablaient sur une hausse que de 0.2%.
Par ailleurs, selon Euroconstruct, institut de recherche et de prévisions, l’activité du secteur de la production dans l’UE en 2011 devrait chuter d’environ 0.1% sur l’année principalement en raison de restrictions budgétaires dans la péninsule ibérique.
En France, la croissance du secteur des services s’est légèrement accélérée en novembre selon Markit avec une progression à 55.0 contre 54.8 en octobre.
Sur la crise souveraine de la zone euro:
Le Portugal est de nouveau dans la ligne de mire des agences de notation. Ainsi, S&P a annoncé placer la note de crédit des banques portugaises sous surveillance avec implication négative, suite à l’abaissement de la note de la dette souveraine du Portugal qui est passé à long terme à A- .
Les remous de la crise de la dette inquiètent et un porte-parole du gouvernement allemand a affirmé vendredi que Paris et Berlin vont tenir au début de la semaine un sommet bilatéral au cours duquel il sera question de la crise de l’euro. Par ailleurs, Berlin affirme ne plus soutenir l’idée d’une politique budgétaire commune dans la zone euro.
Dans le reste du monde:
La banque centrale du Brésil suit la voie tracée par la Chine en décidant de relever le niveau des réserves obligatoires des banques afin de réduire la liquidité. Le ratio passe désormais de 8% à 12% dans l’espoir de diminuer les liquidités de 61 milliards de reals.
Par ailleurs, les critiques continuent de fuser au sein du FOMC concernant la politique de la Fed. Le président de la Fed de Philadelphie, Charles Plosser, a réitéré sa condition des nouvelles mesures de rachat d’obligations tandis que Sandra Pianalto, de la Fed de Cleveland, s’est montrée très optimiste quant à l’efficacité de ces nouvelles mesures. Un avis partagé par James Bullard qui a plutôt dénoncé la méthode choisie par Bernanke de définir à l’avance un montant concernant les rachats d’actifs.
Enfin, pour bien vous tenir informé des évènements majeurs de la semaine, en un seul clic, consultez le calendrier économique de forex.fr.