– Nette hausse du dollar canadien dans les échanges américains, à quelques pips de la parité avec le billet vert
– Le zloty affiche un renforcement sur fond de spéculations concernant un relèvement des taux
– Sur le marché des matières premières, le prix du baril de pétrole a fait des zigzags pendant la session américaine
La séance d’hier fut marquée par une nouvelle dégradation très conséquente de la note souveraine de l’Irlande par l’agence de notation Fitch Ratings en dépit du plan d’austérité présenté par le gouvernement et de l’aide de 85 milliards attribuée par l’UE et le FMI. L’agence a justifié sa décision en soulignant le poids économique que représente le naufrage du secteur bancaire irlandais sur le pays.
En dépit de l’aversion pour le risque liée à la crise européenne, le dollar canadien a affiché de bons gains face au billet vert, s’échangeant à moins d’un cent de la parité. Cette hausse du dollar canadien s’explique surtout par le bon maintien du marché des matières premières, le brut s’échangeant dans les échanges américains à un plus haut niveau depuis près de 26 mois après une hausse de 1.3% à New York ,à quelques cents de 90 dollars le baril. Les gains du baril se sont toutefois un peu estompés par la suite, les cours zigzagant.
Pour les devises exotiques, la journée d’hier fut propice au zloty qui a regagné une partie des pertes accumulées au cours des quatre dernières séances. La devise s’échangeait autour de 4.03 face à l’euro suite aux propos d’un membre de la banque centrale qui a laissé entendre que l’institut monétaire envisage d’augmenter préventivement ses taux.
A noter également que le real brésilien a perdu du terrain aujourd’hui suite à l’annonce du maintien des taux par la banque centrale brésilienne alors que la pression s’accentue en faveur d’une baisse qui pourrait intervenir à l’occassion de la passation de pouvoir au sein de l’institution.
Pour finir la séance d’aujourd’hui sera assez peu chargée, avec principalement la publication de la production industrielle en France à 8h45, sans que cela n’ait un grand impact sur l’euro et enfin, en fin d’après-midi la publication de l’indice de confiance du consommateur américain établi par l’Université du Michigan qui devrait afficher une légère hausse à 72 selon le consensus des économistes.