Le 1er janvier, l’Estonie est devenu le troisième pays d’Europe de l’Est à adopter l’euro, vingt ans après l’indépendance. De nombreuses festivités ont été organisées à cette occasion, surtout dans la capitale Tallinn. L’adhésion du pays n’est pas importante pour l’UE du point de vue économique mais revêt une signification symbolique conséquente à un moment où la zone euro traverse l’une de ses plus graves crises.
Les festivités en Estonie n’ont pas été gâchées par les propos d’Olivier Blanchard, chef économiste du FMI qui a affirmé que d’autres pays européens, autres que la Grèce ou l’Irlande, auraient tout intérêt à se faire aider par le FMI et l’UE afin de combattre leurs problèmes budgétaires.
Au Venezuela, l’incurie économique se poursuit. Après que la banque centrale ait annoncé que l’économie du pays s’était contractée de 1.9% en 2010, une deuxième dévaluation en l’espace de douze mois du bolivar a eu lieu. Le Venezuela est le seul pays d’Amérique latine encore en récession, n’ayant visiblement pas su profiter de la hausse considérable des cours du brut au cours de l’année passée.
Enfin, dans un discours transcrit sur internet, le gouverneur de la banque populaire de Chine a souligné que l’année qui commence s’annonce pleine de « nouveaux défis » pour la Chine. Il a affirmé, quelques jours après une hausse des taux d’intérêt, que l’institut d’émission va mener une politique monétaire prudente. D’autres hausses des taux sont attendues par les économistes.