Hier, la banque centrale russe a décidé de maintenir son principal taux directeur inchangé afin de ne pas mettre à mal la reprise économique. Lors de sa réunion du 24 décembre, la banque centrale avait décidé de relever de 25 points de base le taux de ses opérations de dépôt, les économistes pensant, à tort, que cette politique serait poursuivie en janvier.
En Irlande, la banque centrale a revu nettement à la baisse sa prévision de croissance pour l’année en cours, la faisant passer de 2.4% à 1%, principalement en raison de la prise de mesures d’austérité.
En Grèce, le ministre des Finances a démenti les rumeurs selon lesquelles l’UE serait en train de discuter d’un étalement des prêts consentis au pays à 30 ans, relevant toutefois qu’un tel étalement faciliterait substantiellement la situation financière du pays.
Enfin, principal indicateur macroéconomique de la séance d’hier, l’inflation dans la zone euro. Selon la BCE, l’inflation s’est accélérée plus fortement qu’attendu en janvier, restant pour le deuxième mois consécutif au-dessus de la cible de 2%. En décembre, l’inflation avait déjà atteint 2.2% et les économistes s’attendaient à une hausse de 2.3%. En fait, c’est une hausse de 2.4% qui est survenue, provoquant une hausse de la monnaie unique européenne sur le marché des changes.