La publication des non-farm payrolls a réservé une mauvaise surprise pour les investisseurs et aussi pour l’administration Obama. Alors que les analyses s’attendaient à une bonne performance du marché de l’emploi américain qui aurait pu accentuer l’appétit au risque, c’est tout le contraire qui s’est produit cet après-midi avec un repli sur les valeurs refuge, faisant ainsi chuter nettement l’euro sous 1.36 dollar à l’approche de la fermeture des marchés financiers.
Le rapport sur l’emploi fut très décevant : grâce à une nouvelle méthode de calcul qui avantage Washington et l’administration démocrate, le taux de chômage a reflué à 9% en janvier contre 9.4% en décembre. Mais c’est en fait un tour de passe-passe qui cache une amélioration de plus en plus lente du marché de l’emploi. En effet, comme en France, le taux de chômage publié ne reflète en aucune manière les chômeurs découragés, les chômeurs qui n’ont plus le droit de toucher des allocations ou encore ceux qui ont décidé de rester chez eux au lieu de chercher un emploi à cause des conditions climatiques difficiles. Au total, 504 000 demandeurs d’emplois ont été éjectés des statistiques officielles en janvier.
Il suffit de s’arrêter un moment sur les créations d’emplois, qui ont davantage attiré le regard des marchés, pour comprendre que le marché du travail américain est toujours en piètre état. En janvier, seuls 36 000 emplois ont été créés, soit un nombre très insuffisant qui n’est pas en mesure d’aider à rattraper l’effet dévastateur de la récession. Bloomberg, porté par l’optimisme des marchés suite à la publication d’indicateurs américains solides, tablait sur 140 000 créations. Nous sommes loin du compte…
Dans le détail, c’est le secteur manufacturier qui créé le plus d’emplois, ce qui n’est pas une surprise après les bons chiffres de l’ISM manufacturier. 49 000 emplois dans le secteur manufacturier, seulement 32 000 dans le secteur des services et une stagnation autour de 32 000 pour le secteur de la construction.
La publication des non-farm payrolls a réservé une mauvaise surprise pour les investisseurs et aussi pour l’administration Obama. Alors que les analyses s’attendaient à une bonne performance du marché de l’emploi américain qui aurait pu accentuer l’appétit au risque, c’est tout le contraire qui s’est produit cet après-midi avec un repli sur les valeurs refuge, faisant ainsi chuter nettement l’euro sous 1.36 dollar à l’approche de la fermeture des marchés financiers.
Le rapport sur l’emploi fut très décevant : grâce à une nouvelle méthode de calcul qui avantage Washington et l’administration démocrate, le taux de chômage a reflué à 9% en janvier contre 9.4% en décembre. Mais c’est en fait un tour de passe-passe qui cache une amélioration de plus en plus lente du marché de l’emploi. En effet, comme en France, le taux de chômage publié ne reflète en aucune manière les chômeurs découragés, les chômeurs qui n’ont plus le droit de toucher des allocations ou encore ceux qui ont décidé de rester chez eux au lieu de chercher un emploi à cause des conditions climatiques difficiles. Au total, 504 000 demandeurs d’emplois ont été éjectés des statistiques officielles en janvier.
Il suffit de s’arrêter un moment sur les créations d’emplois, qui ont davantage attiré le regard des marchés, pour comprendre que le marché du travail américain est toujours en piètre état. En janvier, seuls 36 000 emplois ont été créés, soit un nombre très insuffisant qui n’est pas en mesure d’aider à rattraper l’effet dévastateur de la récession. Bloomberg, porté par l’optimisme des marchés suite à la publication d’indicateurs américains solides, tablait sur 140 000 créations. Nous sommes loin du compte…
Dans le détail, c’est le secteur manufacturier qui a créé le plus d’emplois, ce qui n’est pas une surprise après les bons chiffres de l’ISM manufacturier. 49 000 emplois dans le secteur manufacturier, seulement 32 000 dans le secteur des services et une stagnation autour de 32 000 pour le secteur de la construction.