En fin de séance européenne, la monnaie unique européenne avait perdu plus de 30 pips par rapport à son niveau d’hier face au dollar en raison de la publication d’un bon indicateur américain qui a incité les cambistes à se replier sur le dollar US. En revanche, de son côté, l’euro était en mauvaise position à cause des rumeurs concernant la dette grecque, comme évoqué hier.
A la surprise générale, l’indice de l’activité manufacturière de la Fed de New York s’est affiché en hausse, à un plus haut niveau depuis un an. De plus, le moral des ménages américains est remonté contre toute attente, s’établissant à 69.6 ce mois-ci. Selon les chiffres communiqués par Washington, l’inflation reste bénigne, à 0.5% sur un mois en mars. Ces différents indicateurs réunis ont par conséquent beaucoup pesé dans la balance, ce qui a permis une belle remontée de fin de semaine pour le dollar américain.
Dans la zone euro, l’inflation est en hausse, nettement plus que prévu, atteignant en mars près de 2.7% sur un an. Ces chiffres sont clairement de nature à conforter le récent positionnement de la Banque Centrale Européenne. Pour autant, Francfort n’est pas encore décidé à augmenter de nouveau ses taux. Cette nouvelle était de nature à favoriser l’euro mais, clairement, en raison de la poursuite des rumeurs concernant une restructuration de la dette grecque, la monnaie unique a dégringolé de plusieurs dizaines de pips.
Enfin, la résurgence d’inquiétudes concernant la dette souveraine a favorisé un nouveau sommet historique de l’once d’or, montant à 1486.07 dollars.