Bien que la monnaie unique européenne n’ait pas un taux de rendement aussi élevé que certaines autres devises, comme les dollars australien et néo-zélandais qui impliquent des profits plus élevés, l’euro affiche une résilience surprenante dans un contexte particulièrement difficile. En effet, la zone euro affiche certes une croissance réconfortante mais fait face à depuis des mois à un risque financier majeur qui aurait cloué au tapis d’autres devises depuis bien longtemps.
Les difficultés financières de la Grèce et du Portugal mettent en difficulté l’euro et surtout l’avenir de l’union monétaire. Aux Etats-Unis, des économistes de renom ont prédit depuis des mois un éclatement pur et simple de la zone euro.
Depuis quelques semaines, notre équipe d’analyses s’attend à ce que l’euro suive une tendance baissière mais cela n’est pas pour autant une certitude. En effet, les tenants de l’analyse graphique savent parfaitement, qu’à certaines périodes, la majorité des investisseurs a pu tolérer un risque excessif afin de maintenir une tendance confortable qui était, globalement, depuis le début de l’année, haussière. Un tel comportement semble évidemment défier la raison mais, en fait, il reflète tout simplement les préjugés du marché, savant que c’est ce dernier qui fixe les prix.
En ce qui concerne les difficultés financières et budgétaires de la zone euro, elles sont parfaitement connues de tous et, probablement, déjà intégrées dans le taux actuel de l’EUR/USD. Cependant, les retombées réelles d’une panique financière dans la zone euro restent difficiles à appréhender et, le fait que la BCE se concentre depuis quelques semaines sur l’inflation a permis aux investisseurs de se distraire et de trouver de nouveaux espoirs, maintenant des positions longues sur l’euro dans leur grande majorité.
Quand bien même la réunion de l’Eurogroupe qui commence aujourd’hui, probablement sans la présence du patron du FMI, aboutit à une solution pour la Grèce, et plus secondairement pour le Portugal et l’Irlande, les yeux des investisseurs risquent de se braquer de nouveau sur la crise de la dette alors qu’une autre crise est en train de germer, outre-Atlantique.
Afin de bien comprendre l’impact de cet évènement crucial sur le marché, encore faut-il comprendre ce qui est en jeu. La Grèce, à marche forcée, a obligé la région à se lancer dans de nouvelles discussions sur la crise souveraine. Bien que les fonctionnaires européens le nient, il n’est pas impossible qu’Athènes ait menacé de quitter la monnaie unique européenne afin d’obtenir de nouvelles concessions, à savoir une aide supplémentaire afin de venir en aide à ce pays déjà extrêmement endetté. Cependant, en acceptant une rallonge de l’aide, Bruxelles pourrait ouvrir la boîte de Pandore et inciter Lisbonne et Dublin à obtenir de nouvelles concessions. L’Irlande a déjà appelé les pays européens à une baisse des taux directeurs portant sur l’aide reçue, sans réponse jusqu’à présent.
Est-ce que la réunion de l’Eurogroupe qui commence ce soir va-t-elle provoquer le choc nécessaire sur le marché des changes pour pousser l’euro dans ses retranchements? Un tel scénario semble peu probable tant les politiques savent, comme ils nous l’ont montré lors de précédentes réunions similaires, manipuler les marchés financiers. De plus, Berlin ne devrait pas faciliter de nouvelles concessions, sans garanties réelles de progrès en matière d’assainissement des finances publiques. Dans un premier temps, il semble plus vraisemblable que l’euro connaisse un rebond, rebond qui devrait être favorisé amplement par les difficultés budgétaires américaine. Ce week-end, Tim Geithner n’a-t-il pas jouer les oiseaux de mauvais augure brandissant le risque d’une nouvelle récession si les républicains ne votent pas un rallongement du plafond de la dette?
Cependant, à terme, le sort de l’euro semble plutôt dépend de l’évolution globale du sentiment sur les marchés financiers et de la persistance de l’appétit au risque, appétit au risque qui est surtout maintenu grâce aux bonnes perspectives de croissance en Asie.
Bien que la monnaie unique européenne n’ait pas un taux de rendement aussi élevé que certaines autres devises, comme les dollars australien et néo-zélandais qui impliquent des profits plus élevés, l’euro affiche une résilience surprenante dans un contexte particulièrement difficile. En effet, la zone euro affiche certes une croissance réconfortante mais fait face, depuis des mois, à un risque financier majeur qui aurait cloué au tapis d’autres devises depuis bien longtemps.
Les difficultés financières de la Grèce et du Portugal mettent en danger l’euro et surtout l’avenir de l’union monétaire. Aux Etats-Unis, des économistes de renom ont prédit depuis des mois un éclatement pur et simple de la zone euro.
Depuis quelques semaines, notre équipe d’analyses s’attend à ce que l’euro suive une tendance baissière mais cela n’est pas pour autant une certitude. En effet, les tenants de l’analyse graphique savent parfaitement, qu’à certaines périodes, la majorité des investisseurs a pu tolérer un risque excessif afin de maintenir une tendance confortable qui était, globalement, depuis le début de l’année, haussière. Un tel comportement semble évidemment défier la raison mais, en fait, il reflète tout simplement les préjugés du marché, sachant que c’est ce dernier qui fixe les prix.
En ce qui concerne les difficultés financières et budgétaires de la zone euro, elles sont parfaitement connues de tous et, probablement, déjà intégrées dans le taux actuel de l’EUR/USD. Cependant, les retombées réelles d’une panique financière dans la zone euro restent difficiles à appréhender et, le fait que la BCE se concentre depuis quelques semaines sur l’inflation a permis aux investisseurs de se distraire et de trouver de nouveaux espoirs, maintenant des positions longues sur l’euro dans leur grande majorité.
Quand bien même la réunion de l’Eurogroupe qui commence aujourd’hui, probablement sans la présence du patron du FMI, aboutit à une solution pour la Grèce, et plus secondairement pour le Portugal et l’Irlande, les yeux des investisseurs risquent de se braquer de nouveau sur la crise de la dette alors qu’une autre crise est en train de germer, outre-Atlantique.
Afin de bien comprendre l’impact de cet évènement crucial sur le marché, encore faut-il avoir connaissance de ce qui est en jeu. La Grèce, à marche forcée, a obligé la région à se lancer dans de nouvelles discussions sur la crise souveraine. Bien que les fonctionnaires européens le nient, il n’est pas impossible qu’Athènes ait menacé d’abandonner la monnaie unique européenne afin d’obtenir de nouvelles concessions, à savoir une aide supplémentaire pour venir en aide à ce pays déjà extrêmement endetté.
Cependant, en acceptant une rallonge de l’aide, Bruxelles pourrait ouvrir la boîte de Pandore et inciter Lisbonne et Dublin à obtenir de nouvelles concessions. L’Irlande a déjà appelé les pays européens à une baisse des taux directeurs portant sur l’aide reçue, sans réponse jusqu’à présent.
Est-ce que la réunion de l’Eurogroupe qui commence ce soir va-t-elle provoquer le choc nécessaire sur le marché des changes pour pousser l’euro dans ses retranchements? Un tel scénario semble peu probable tant les politiques savent, comme ils nous l’ont montré lors de précédentes réunions similaires, manipuler les marchés financiers. De plus, Berlin ne devrait pas faciliter de nouvelles concessions, sans garanties réelles de progrès en matière d’assainissement des finances publiques. Dans un premier temps, il semble plus vraisemblable que l’euro connaisse un rebond, rebond qui devrait être favorisé amplement par les difficultés budgétaires américaines. Ce week-end, Tim Geithner n’a-t-il pas jouer les oiseaux de mauvais augure brandissant le risque d’une nouvelle récession si les républicains ne votent pas un rallongement du plafond de la dette?
Cependant, à terme, le sort de l’euro semble plutôt dépendre de l’évolution globale du sentiment sur les marchés financiers et de la persistance de l’appétit au risque, appétit au risque qui est surtout maintenu grâce aux bonnes perspectives de croissance en Asie.