Hier et encore aujourd’hui, sans la présence de DSK, l’Eurogroupe doit discuter un éventuel deuxième paquet d’aide pour la Grèce en échange de nouvelles mesures d’austérité et de nouvelles privatisations. Plusieurs commissaires européens, dont l’allemand Oettinger, ont appelé en marge du sommet hier Athènes à « accélerer les réformes ». Certains membres de l’opposition en Allemagne, évoquent même un plan Marshall pour la Grèce. Ainsi, la situation reste confuse et près de 85% des investisseurs internationaux, selon un sondage, jugent un défaut de paiement de la Grèce inévitable.
Dans ce contexte, les places boursières mondiales étaient en berne. En Europe, les valeurs bancaires françaises et allemandes accusaient les chutes les plus importantes, en raison du risque d’exposition.