Depuis l’année dernière, un vaste audit est en cours visant les courtiers. Cet audit avait été demandé directement par le président Chavez suite à la fermeture d’un marché monétaire non régulé. L’audit devrait être rendu public d’ici au mois de juillet et ouvrir la porte à l’octroi, parcimonieux, de nouvelles licences.
Selon des sources gouvernementales non officielles, seulement 20 firmes pourraient être autorisées à partir de cet été à acheter des titres en dollars émis par le gouvernement. Habituellement, les vénézuéliens achètent abondamment les obligations étatiques ou de PDVSA en bolivars afin de les vendre à l’étranger aux investisseurs internationaux dans l’espoir d’obtenir des devises étrangères, notamment des dollars.
Du fait de la faiblesse du bolivar, qui reflète directement les lacunes de l’économie du pays, la population cherche à accumuler les dollars afin notamment d’investir dans les biens durables et l’immobilier afin de se protéger de l’inflation. Cependant, des restrictions très importantes sont imposées concernant la conversion de monnaie par le gouvernement, ce qui explique la vivacité et le développement continu du marché noir monétaire.