De mauvaises nouvelles pour l’Italie depuis hier. L’Institut national des statistiques a présenté son rapport annuel sur le pays, mettant en évidence qu’il a connu la plus basse croissance de l’UE sur la dernière décennie. En effet, l’économie italienne a enregistré un taux de croissance moyen de 0.2% alors que le reste de l’Union tablait à 1.1%. Ces données sont justement à mettre en perspective avec la récente dégradation de la dette de la note souveraine de l’Italie par S&P.
En France, selon Markit, la croissance de l’activité dans le secteur privé français s’est légèrement ralentie en mai, du fait d’une décélération de l’industrie manufacturière. L’indice PMI composite a ainsi atteint 60.5 en version flash après une performance à 62.4 en avril.
En Chine, l’activité manufacturière a progressé en mai à son rythme le plus lent depuis près de 10 mois, l’indice HSBC flash ressortant à 51.1. Ce ralentissement accrédite ainsi l’idée que le resserrement de la politique monétaire décidé par Pékin a les effets escomptés.
Enfin, alors que la compétition s’accentue pour accéder au poste de directeur général du FMI, la candidate du FN à la présidentielle, Marine Le Pen a prôné hier sur France Info la suppression pure et simple du FMI qui constitue une « structure d’écrasement des peuples ».