Le gouvernement devrait, vraisemblablement, avoir beaucoup de mal à restaurer la confiance des marchés puisque le Premier ministre Naoto Kan apparaît très fragilisé, même dans son propre camp, le Parti Libéral Démocrate (PLD). Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir, Naoto Kan va devoir affronter cette semaine un vote de confiance qui reflète directement la perte de crédibilité du Premier ministre dans la gestion de l’après 11 mars et de la crise nucléaire qui a résulté du tremblement de terre et du tsunami. Le Premier ministre devrait, en raison de la répartition des sièges au Parlement, rester en fonction à l’issue de ce vote mais la contestation devrait enfler au sein de son parti, réduisant ainsi substantiellement ses marges de manoeuvre. A terme, il pourrait être poussé à la démission.