Selon une information qui n’a pas été confirmée officiellement, le FMI ne verserait pas sa par d’une nouvelle tranche d’aide financière qui doit être allouée à la Grèce fin juin mais devrait en revanche participer à un nouveau programme d’assistance. Le FMI ne pourrait débourser le montant que prévu que si le financement du programme de consolidation budgétaire était assuré pour un période de douze mois ce qui ne semble pas le cas. Immédiatement après cette nouvelle, l’euro a nettement dévissé hier face à l’USD dans les premiers échanges européens.
Le FMI est également sollicité en Europe de l’Est puisque Minsk a officiellement demandé un prêt à l’organisation internationale afin de faire face à une crise financière majeure qui a détruit le modèle économique biélorussie, souvent présenté comme un miracle économique dans les années 90, alors que les autres pays de l’ex-bloc soviétique connaissait le fléau de l’hyper-inflation.
Par ailleurs, le New York Times a fait hier le bilan des années Trichet à la BCE, soulignant que le français laisse un héritage lourd à porter à son successeur, Mario Draghi. Du fait la crise souveraine, Francfort a acquis une nouvelle stature et une nouvelle influence au coeur du fonctionnement européen.
Enfin, de manière presque inédite, l’Europe, via le commissaire européen Michel Barnier, a formellement demandé à l’administration américaine d’accélérer la réforme du secteur bancaire, craignant que les établissements américains ne conservent un avantage face à leurs homologues européens qui sont confrontés à des règles plus fermes qu’avant 2008.