Une semaine qui s’achève sur des notes positives. Les accords historiques de jeudi rassurent et apportent un nouveau souffle. La Grèce malade est finalement prise en charge financièrement par ses compatriotes en Europe, la France et l’Allemagne en tête de peloton. Cependant, quelques observateurs invoquent la prudence. En effet, les modalités du règlement de la crise sont encore un peu flou du moins mais, dans l’ensemble, les choses semblent aller dans le bon sens.
Du côté des Etats-Unis, nul ne peut prédire qu’elle sera l’issue des négociations entre les démocrates et les républicains. Il semble que le système électoral bipartisan américain montre, dans sa configuration actuelle, quelques limites. Des prises de positions pragmatiques sont néanmoins attendues des deux bords de l’échiquier politique afin d’éviter l’inévitable, c’est à dire un défaut de paiement de la première puissance économique mondiale.
Rendez-vous, au plus tard, le 2 août prochain.
En Europe, la chancelière allemande se veut rassurante sur la santé économique de son pays. Il semblerait en effet compte tenu de la publication d’importance de l’indice du climat des affaires en Allemagne en baisse, à 112.9 contre 113.6 attendu, que l’économie outre-Rhin s’essouffle. Situation similaire en France où le climat général des affaires s’est fragilisé avec une baisse de l’indice Ifo à 105 en juillet.
L’enthousiasme aidant, l’euro continue d’évoluer au-dessus de 1.44 USD, en dépit des signes macroéconomiques inquiétants et de la mise en garde de des agences de notation contre un défaut de paiement de la Grèce. L’euro est encore porté par le succès du sommet de jeudi qui s’est répercuté sur tous les marchés financiers, notamment les marchés actions.
Ce succès sera cependant probablement à relativiser avec le retour des fondamentaux économiques et la prochaine séance risque d’être marquée par une note baissière.