Alors que l’actualité macroéconomique du jour est peu chargée, l’eurusd poursuit sur la tendance esquissée la semaine dernière, c’est à dire nettement à la baisse, évoluant à 1.3568 à 10h, heure française.
Scénario du jour:
Le canal envisagé par notre équipe la semaine dernière semble clairement révolu puisque l’eurusd a franchi allègrement le niveau de 1.39. Clairement, nous avons été pris de court. L’euro effectue un léger rebond dans les échanges matinaux après avoir atteint un plus bas de 1.3495 tôt ce matin. Nous sommes contraints de revoir à la baisse nos prévisions pour les prochaines semaines pour l’eurusd. Force est de constater que le retour du dollar sur le devant de la scène fut plus rapide qu’escompté.
Nous tablons désormais sur une base hebdomadaire pour une stabilisation du cross dans la bande de fluctuation 1.3250-1.3750 tandis que, sur une base journalière, le cross ne devrait pas tomber plus bas que 1.3464 selon nos indicateurs techniques.
Sur une base mensuelle, nous restons toutefois sur l’analyse émise il y a seulement une semaine, c’est à dire un retour vers le niveau 1.44 voire 1.45. Une remise en cause pourrait survenir au cours de la semaine.
Point sur les fondamentaux
L’actualité du week-end fut surtout dominée par la Grèce avec de nouvelles rumeurs concernant une faillite du pays. Athènes a tenté de riposter en annoncer 2 milliards d’euros supplémentaires d’économies en 2011 afin de combler le dérapage des comptes publics tandis que Bruxelles a affirmé que la participation du secteur privé dans le cadre du plan de sauvetage de la Grèce progresse et pourrait atteindre 90%, comme requis par le gouvernement grec en août dernier.
L’incendie avait été allumé ce week-end au sujet de la Grèce par le ministre de l’Economie allemand, Philipp Rösler qui avait déclaré qu’une mise en faillite bien ordonnée de la Grèce n’était plus un sujet tabou. Selon des sources de presse, le ministère des Finances allemand aurait préparé un mémorandum concernant le sujet et la manière de mettre en place cette faillite.
A Paris toutefois, la Grèce apparait comme un sujet de second plan puisque c’est le secteur bancaire qui continue de provoquer des inquiétudes. Selon différentes sources, Moody’s devrait dégrader les notes de BNP Paribas, de la Société Générale et de Crédit Agricole jeudi prochain vers 14h ce qui a entraîné une chute des valeurs bancaires et donc du CAC 40 à l’ouverture. La place parisienne ouvre avec une perte de 3.7% en moins d’une heure. La situation sur les autres places européennes n’est pas plus positive. Ces craintes devraient vraisemblablement peser sur le taux de change de l’eurusd aujourd’hui.
Alors que l’actualité macroéconomique du jour est peu chargée, l’eurusd poursuit sur la tendance esquissée la semaine dernière, c’est à dire nettement à la baisse, évoluant à 1.3568 à 10h, heure française.
Scénario du jour:
Le canal envisagé par notre équipe la semaine dernière semble clairement révolu puisque l’eurusd a franchi allègrement le niveau de 1.39. Clairement, nous avons été pris de court. L’euro effectue un léger rebond dans les échanges matinaux après avoir atteint un plus bas de 1.3495 tôt ce matin. Nous sommes contraints de revoir à la baisse nos prévisions pour les prochaines semaines pour l’eurusd. Force est de constater que le retour du dollar sur le devant de la scène fut plus rapide qu’escompté.
Nous tablons désormais sur une base hebdomadaire pour une stabilisation du cross dans la bande de fluctuation 1.3250-1.3750 tandis que, sur une base journalière, le cross ne devrait pas tomber plus bas que 1.3464 selon nos indicateurs techniques.
Sur une base mensuelle, nous restons toutefois sur l’analyse émise il y a seulement une semaine, c’est à dire un retour vers le niveau 1.44 voire 1.45. Une remise en cause pourrait survenir au cours de la semaine.
Point sur les fondamentaux
L’actualité du week-end fut surtout dominée par la Grèce avec de nouvelles rumeurs concernant une faillite du pays. Athènes a tenté de riposter en annoncer 2 milliards d’euros supplémentaires d’économies en 2011 afin de combler le dérapage des comptes publics tandis que Bruxelles a affirmé que la participation du secteur privé dans le cadre du plan de sauvetage de la Grèce progresse et pourrait atteindre 90%, comme requis par le gouvernement grec en août dernier.
L’incendie avait été allumé ce week-end au sujet de la Grèce par le ministre de l’Economie allemand, Philipp Rösler qui avait déclaré qu’une mise en faillite bien ordonnée de la Grèce n’était plus un sujet tabou. Selon des sources de presse, le ministère des Finances allemand aurait préparé un mémorandum concernant le sujet et la manière de mettre en place cette faillite.
A Paris toutefois, la Grèce apparait comme un sujet de second plan puisque c’est le secteur bancaire qui continue de provoquer des inquiétudes. Selon différentes sources, Moody’s devrait dégrader les notes de BNP Paribas, de la Société Générale et de Crédit Agricole jeudi prochain vers 14h ce qui a entraîné une chute des valeurs bancaires et donc du CAC 40 à l’ouverture. La place parisienne ouvre avec une perte de 3.7% en moins d’une heure. La situation sur les autres places européennes n’est pas plus positive. Ces craintes devraient vraisemblablement peser sur le taux de change de l’eurusd aujourd’hui.