Demain commencera une réunion exceptionnelle de deux jours du FOMC. Initialement, cette réunion ne devait durer qu’une seule journée mais elle fut étendue à deux pour des “discussions plus complètes”, selon les termes même de Ben Bernanke, portant sur les “mérites et coûts relatifs” des différents outils de stimulus monétaire restant à la disposition de la Fed.
La déclaration du FOMC doit être divulguée autour de 19h15, heure de Paris, mercredi.
En juillet dernier, durant son audition devant le Congrès, le patron de la Federal Reserve a réitéré qu’un nouveau cycle d’assouplissement monétaire (QE3) allait dépendre à la fois d’une détérioration supplémentaire de l’activité économique et de nouvelles pressions inflationnistes. “La possibilité demeure que la récente faiblesse économique s’avère plus durable que prévu et que les risques de déflation ressurgissent, obligeant un soutien de politique additionnel” avait-il déclaré.
Les récents rapports sur l’inflation ont montré une hausse de l’inflation core juste au-dessus de la cible de la Fed. Cela plaiderait contre un QE3. Cependant, le président de la Fed de Chicago, Charles Evans, a récemment souligné que la Fed ne doit pas oublier que son mandat est double et qu’elle devrait prendre des mesures:
“Quand le taux de chômage se maintient à 9%, nous ratons notre objectif d’emploi de 3 points de pourcentage. C’est tout aussi pire qu’une inflation à 5% avec une cible de 2% (…). Clairement, l’économie est plus faible que la Fed l’attendait, mais je suspecte qu’il y aura des disputes au sujet de l’inflation”.
Sans conteste, un QE3 est improbable ce mois-ci, mais pas impossible comme le font remarquer certains experts. Nombreux sont en fait les observateurs qui s’attendent ce mois-ci à ce que le FOMC annonce un changement de la composition de son bilan en étendant la maturité des actifs. Il est également possible que le FOMC annonce une réduction des taux d’intérêt payés sur les réserves excédentaires, à l’heure actuelle au taux de 0.25%.
Par ailleurs, la déclaration du FOMC a des chances de changer. Il est notamment probable que les prévisions concernant le taux de chômage soient revues à la hausse. Dans la déclaration d’août:
“le comité s’attend maintenant à un ralentissement de la reprise au cours des trimestres à venir (…) et prévoit que le taux de chômage ne diminuera que progressivement vers des niveaux que le Comité juge être compatibles avec son double mandat”.
En fait, beaucoup parmi les analystes pensent que le taux de chômage va augmenter de nouveau. Ainsi en est-il des experts de Goldman Sachs qui prévoient un taux de chômage de 9.3% au T4 et un maintien à 9.4% l’année prochaine.
Ce qui ne devrait pas changer en revanche, c’est la phrase clé suivante selon laquelle “les conditions économiques (…) sont susceptibles de justifier des niveaux exceptionnellement bas pour le taux des fonds fédéraux au moins jusqu’à la mi-2013”.
Demain commencera une réunion exceptionnelle de deux jours du FOMC. Initialement, cette réunion ne devait durer qu’une seule journée mais elle fut étendue à deux pour des “discussions plus complètes“, selon les termes même de Ben Bernanke, portant sur les “mérites et coûts relatifs” des différents outils de stimulus monétaire restant à la disposition de la Fed.
La déclaration du FOMC doit être divulguée autour de 20h15, heure de Paris, mercredi.
En juillet dernier, durant son audition devant le Congrès, le patron de la Federal Reserve a réitéré qu’un nouveau cycle d’assouplissement monétaire (QE3) allait dépendre à la fois d’une détérioration supplémentaire de l’activité économique et de nouvelles pressions inflationnistes.
“La possibilité demeure que la récente faiblesse économique s’avère plus durable que prévu et que les risques de déflation ressurgissent, obligeant un soutien de politique additionnel” avait-il déclaré.
Les récents rapports sur l’inflation ont montré une hausse de l’inflation core juste au-dessus de la cible de la Fed. Cela plaiderait contre un QE3. Cependant, le président de la Fed de Chicago, Charles Evans, a récemment souligné que la Fed ne doit pas oublier que son mandat est double et qu’elle devrait prendre des mesures:
“Quand le taux de chômage se maintient à 9%, nous ratons notre objectif d’emploi de 3 points de pourcentage. C’est tout aussi pire qu’une inflation à 5% avec une cible de 2% (…). Clairement, l’économie est plus faible que la Fed l’attendait, mais je suspecte qu’il y aura des disputes au sujet de l’inflation“.
Sans conteste, un QE3 est improbable ce mois-ci, mais pas impossible comme le font remarquer certains experts. Nombreux sont en fait les observateurs qui s’attendent ce mois-ci à ce que le FOMC annonce un changement de la composition de son bilan en étendant la maturité des actifs. Il est également possible que le FOMC annonce une réduction des taux d’intérêt payés sur les réserves excédentaires, à l’heure actuelle au taux de 0.25%.
Par ailleurs, la déclaration du FOMC a des chances de changer. Il est notamment probable que les prévisions concernant le taux de chômage soient revues à la hausse. Dans la déclaration d’août:
“le comité s’attend maintenant à un ralentissement de la reprise au cours des trimestres à venir (…) et prévoit que le taux de chômage ne diminuera que progressivement vers des niveaux que le Comité juge être compatibles avec son double mandat“.
En fait, beaucoup parmi les analystes pensent que le taux de chômage va augmenter de nouveau. Ainsi en est-il des experts de Goldman Sachs qui prévoient un taux de chômage de 9.3% au T4 et un maintien à 9.4% l’année prochaine.
Ce qui ne devrait pas changer en revanche, c’est la phrase clé suivante selon laquelle “les conditions économiques (…) sont susceptibles de justifier des niveaux exceptionnellement bas pour le taux des fonds fédéraux au moins jusqu’à la mi-2013“.