Si la décision de la BNS de fixer un cours plancher à l’EURUSD il y a presque quinze jours fut salué par les milieux d’affaires suisse, nombreux sont les experts qui ont fait entendre une voix discordante au cours des derniers jours.
La crainte pour tous est de revoir le spectre d’une inflation galopante, comme en 1978, ressurgir dans la Confédération. En effet, la BNS avait agit de manière similaire à la fin des années 70 pour contrer la hausse du CHF face au deutsche mark. Cette décision eut des conséquences incontrôlées sur l’inflation qui a rapidement atteint 7.5% au milieu de l’année 1981 contre seulement 1% en 1978, avant l’instaurant du cours plancher.
Au lieu de sauver les entreprises du pays, cette décision eut pour effet de réduire leur compétitivité car elles furent contraintes d’augmenter les prix du fait de l’inflation.
Autre conséquence pour le pays, le début d’une bulle immobilière dans les années 80 qui se traduisit notamment par une hausse de près de 52% du coût de la location d’un logement.
Par conséquent, de nombreux analystes considèrent que la décision de la BNS est tenable tant que les pressions inflationnistes ne se matérialisent pas. Dès que l’inflation commencera à augmenter, la banque centrale sera vraisemblablement obligée de faire marche arrière, en espérant que d’ici là les marchés financiers auront retrouver un semblant de calme.
Si la décision de la BNS de fixer un cours plancher à l’EURUSD il y a presque quinze jours fut salué par les milieux d’affaires suisse, nombreux sont les experts qui ont fait entendre une voix discordante au cours des derniers jours.
La crainte pour tous est de revoir le spectre d’une inflation galopante, comme en 1978, ressurgir dans la Confédération. En effet, la BNS avait agit de manière similaire à la fin des années 70 pour contrer la hausse du CHF face au deutsche mark. Cette décision eut des conséquences incontrôlées sur l’inflation qui a rapidement atteint 7.5% au milieu de l’année 1981 contre seulement 1% en 1978, avant l’instaurant du cours plancher.
Au lieu de sauver les entreprises du pays, cette décision eut pour effet de réduire leur compétitivité car elles furent contraintes d’augmenter les prix du fait de l’inflation.
Autre conséquence pour le pays, le début d’une bulle immobilière dans les années 80 qui se traduisit notamment par une hausse de près de 52% du coût de la location d’un logement.
Par conséquent, de nombreux analystes considèrent que la décision de la BNS est tenable tant que les pressions inflationnistes ne se matérialisent pas. Dès que l’inflation commencera à augmenter, la banque centrale sera vraisemblablement obligée de faire marche arrière, en espérant que d’ici là les marchés financiers auront retrouver un semblant de calme.