Hier, la séance fut marquée par les conséquences de la réunion du FOMC de mercredi.
Dans la foulée des indices européens, la monnaie unique européenne a atteint un plus bas depuis le 14 février dernier face au dollar, à 1.3448, et un plus bas depuis juin 2001 face au yen, à 102.62.
Sur le plan macroéconomique, plusieurs indicateurs ont contribué au repli sur les valeurs refuges, notamment la publication de l’indice PMI des directeurs d’achats pour la zone euro. Ainsi, selon l’enquête, l’activité du secteur privé s’est contractée en septembre pour la première fois depuis plus de deux ans, en chutant sous 50, à 49.2 contre 50.7 en août.
Plusieurs déclarations et commentaires ont également joué défavorablement pour la monnaie des 17. Une étude co-rédigée par J. Stark, l’économiste en chef démissionnaire de la BCE, a souligné que l’euro est en danger en raison des dépenses incontrôlées des Etats de la zone euro. “Les déséquilibres budgétaires en très forte hausse dans la zone euro dans son ensemble et la situation extrême de certains pays pris individuellement risquent de saper la stabilité, la croissance et l’emploi, de même que la pérennité de l’Union économique et monétaire (UEM) elle-même”, peut-on lire. Le document, qui n’est pas approuvé officiellement par la BCE, a aussi appelé à des sanctions financières automatiques pour les pays dont le déficit dépasse les 3% du PIB.
Enfin, les milieux financiers semblent de plus en plus lucides sur l’avenir de la zone euro et plus spécifiquement de la Grèce, bien que les politiques se voilent encore la face. Lors d’une interview sur RTE, le président des opérations internationales de Goldman Sachs a souligné que la situation en Grèce constitue une menace grave pour l’euro en raison des risques de contagion et qu’une restructuration plus radicale que celle engagée de la dette du pays est nécessaire. “Je crois qu’il est inévitable qu’une période de restructuration drastique sera nécessaire en Grèce”, -t-il affirmé. “Il y a déjà eu une forme de restructuration pour les porteurs d’obligations. Je pense qu’il est inévitable que cela deviendra plus sérieux avec le temps parce que l’endettement de la Grèce augmente de manière exponentielle.”
Hier, la séance fut marquée par les conséquences de la réunion du FOMC de mercredi.
Dans la foulée des indices européens, la monnaie unique européenne a atteint un plus bas depuis le 14 février dernier face au dollar, à 1.3448, et un plus bas depuis juin 2001 face au yen, à 102.62.
Sur le plan macroéconomique, plusieurs indicateurs ont contribué au repli sur les valeurs refuges, notamment la publication de l’indice PMI des directeurs d’achats pour la
zone euro. Ainsi, selon l’enquête, l’activité du secteur privé s’est contractée en septembre pour la première fois depuis plus de deux ans, en chutant sous 50, à 49.2 contre 50.7 en août.
Plusieurs déclarations et commentaires ont également joué défavorablement pour la monnaie des 17. Une étude co-rédigée par J. Stark, l’économiste en chef démissionnaire de la
BCE, a souligné que l’euro est en danger en raison des dépenses incontrôlées des Etats de la zone euro.
“Les déséquilibres budgétaires en très forte hausse dans la zone euro dans son ensemble et la situation extrême de certains pays pris individuellement risquent de saper la stabilité, la croissance et l’emploi, de même que la pérennité de l’Union économique et monétaire (UEM) elle-même“, peut-on lire. Le document, qui n’est pas approuvé officiellement par la BCE, a aussi appelé à des sanctions financières automatiques pour les pays dont le déficit dépasse les 3% du PIB.
Enfin, les milieux financiers semblent de plus en plus lucides sur l’avenir de la zone euro et plus spécifiquement de la Grèce, bien que les politiques se voilent encore la face. Lors d’une interview sur RTE, le président des opérations internationales de
Goldman Sachs a souligné que la situation en Grèce constitue une menace grave pour l’euro en raison des risques de contagion et qu’une restructuration plus radicale que celle engagée de la dette du pays est nécessaire.
“Je crois qu’il est inévitable qu’une période de restructuration drastique sera nécessaire en Grèce“, -t-il affirmé. “Il y a déjà eu une forme de restructuration pour les porteurs d’obligations. Je pense qu’il est inévitable que cela deviendra plus sérieux avec le temps parce que l’endettement de la Grèce augmente de manière exponentielle.”