Dans les semaines à venir, c’est l’avenir de la zone euro qui se joue avec la résolution du cas grec. Point les étapes cruciales d’un processus qui devrait normalement aboutir au versement d’une aide de 160 milliards d’euros, décidée lors du sommet européen du 21 juillet dernier.
Le 27 septembre
Le Premier ministre Papandréou prononcera un discours au Parlement allemand juste quelques jours avant le vote sur les nouvelles mesures élargissant les pouvoirs du FESF afin de convaincre les parlementaires de voter “oui”.
Le 29 septembre
Vote du Parlement allemand sur le FESF. Le vote fut déjà repoussé une fois et intervient alors que la chancelière Merkel peine à maintenir sa coalition en marche. Si le Bundestag vote “non”, l’aide à la Grèce sera vraisemblablement stoppée, conduisant à un probable défaut de paiement de la Grèce.
Le 3 octobre
En marge d’un sommet des ministres des Finances européens, l’Eurogroupe se réunira au Luxembourg sur invitation de Jean Claude Juncker. Le contenu de cette réunion dépendra largement des progrès réalisés pour le FESF et notamment de l’issue du vote allemand.
Le 4 octobre
Le conseil Ecofin se réunira afin de discuter des derniers points de désaccords dans la zone euro. Au cours de la dernière réunion, les discussions ont porté essentiellement sur la question des collatéraux et de l’expansion du FESF. Une rencontre avec le secrétaire au Trésor américain avait également été prévue. A l’instar de la réunion de l’Eurogroupe, l’agenda dépendra des dernières évolutions concernant la Grèce et le FESF.
Le 6 octobre
Rencontre à Berlin du Conseil des gouverneurs de la BCE qui doit décider de l’opportunité d’une baisse des taux directeurs, comme souhaité par le FMI. En août et en septembre, la BCE a laissé les taux inchangés après deux hausses contestées depuis au cours du printemps. Les discussions devraient aussi porter sur les rachats de dettes effectués par la BCE récemment et sur l’opportunité de maintenir ce programme.
Les 17 et 18 octobre
Conseil européen à Bruxelles. Personne n’est encore en mesure de savoir de quoi vont discuter les leaders européens. Il est fort probable que le versement d’une première aide à la Grèce de 8 milliards d’euros ait déjà été effectué ou le sera prochainement. Si l’élargissement du FESF a échoué, les dirigeants européens discuteront alors de l’avenir de la zone euro.
Le 26 octobre
La BCE publie une étude sur les prêts bancaires. Cette étude devrait fournir des informations cruciales sur le type de resserrement budgétaire et fiscal rencontré par les banques européennes au troisième trimestre. De nombreuses rumeurs circulent concernant un resserrement du crédit qui pourrait graduellement affecter les banques du Vieux-Continent.
Le 1er novembre
Passation de pouvoirs à la BCE avec l’arrivée de l’italien Mario Draghi pour remplacer le français Jean Claude Trichet. Cette transition pourrait marquer le passage d’un leadership franco-allemand assez conservateur à un leadership sud-européen beaucoup plus actif. Mario Draghi, en tant qu’ancien gouverneur de la Banque d’Italie, risque d’être plus sensible aux appels des pays en difficultés de l’EuroZone et plus prompt à s’émanciper de l’orthodoxie monétaire de la BCE afin de redresser la croissance et l’euro. Rappelons que l’Italie, depuis la dégradation de sa note souveraine par S&P n’est plus à l’abri d’un risque de défaut de paiement.
Dans les semaines à venir, c’est l’avenir de la zone euro qui se joue avec la résolution du cas grec. Point les étapes cruciales d’un processus qui devrait normalement aboutir au versement d’une aide de 160 milliards d’euros, décidée lors du sommet européen du 21 juillet dernier.
Le 27 septembre
Le Premier ministre Papandréou prononcera un discours au Parlement allemand juste quelques jours avant le vote sur les nouvelles mesures élargissant les pouvoirs du FESF afin de convaincre les parlementaires de voter “oui”.
Le 29 septembre
Vote du Parlement allemand sur le FESF. Le vote fut déjà repoussé une fois et intervient alors que la chancelière Merkel peine à maintenir sa coalition en marche. Si le Bundestag vote “non”, l’aide à la Grèce sera vraisemblablement stoppée, conduisant à un probable défaut de paiement de la Grèce.
Le 3 octobre
En marge d’un sommet des ministres des Finances européens, l’Eurogroupe se réunira au Luxembourg sur invitation de Jean Claude Juncker. Le contenu de cette réunion dépendra largement des progrès réalisés pour le FESF et notamment de l’issue du vote allemand.
Le 4 octobre
Le conseil Ecofin se réunira afin de discuter des derniers points de désaccords dans la zone euro. Au cours de la dernière réunion, les discussions ont porté essentiellement sur la question des collatéraux et de l’expansion du FESF. Une rencontre avec le secrétaire au Trésor américain avait également été prévue. A l’instar de la réunion de l’Eurogroupe, l’agenda dépendra des dernières évolutions concernant la Grèce et le FESF.
Le 6 octobre
Rencontre à Berlin du Conseil des gouverneurs de la BCE qui doit décider de l’opportunité d’une baisse des taux directeurs, comme souhaité par le FMI. En août et en septembre, la BCE a laissé les taux inchangés après deux hausses contestées depuis au cours du printemps. Les discussions devraient aussi porter sur les rachats de dettes effectués par la BCE récemment et sur l’opportunité de maintenir ce programme.
Les 17 et 18 octobre
Conseil européen à Bruxelles. Personne n’est encore en mesure de savoir de quoi vont discuter les leaders européens. Il est fort probable que le versement d’une première aide à la Grèce de 8 milliards d’euros ait déjà été effectué ou le sera prochainement. Si l’élargissement du FESF a échoué, les dirigeants européens discuteront alors de l’avenir de la zone euro.
Le 26 octobre
La BCE publie une étude sur les prêts bancaires. Cette étude devrait fournir des informations cruciales sur le type de resserrement budgétaire et fiscal rencontré par les banques européennes au troisième trimestre. De nombreuses rumeurs circulent concernant un resserrement du crédit qui pourrait graduellement affecter les banques du Vieux-Continent.
Le 1er novembre
Passation de pouvoirs à la BCE avec l’arrivée de l’italien Mario Draghi pour remplacer le français Jean Claude Trichet. Cette transition pourrait marquer le passage d’un leadership franco-allemand assez conservateur à un leadership sud-européen beaucoup plus actif. Mario Draghi, en tant qu’ancien gouverneur de la Banque d’Italie, risque d’être plus sensible aux appels des pays en difficultés de l’EuroZone et plus prompt à s’émanciper de l’orthodoxie monétaire de la BCE afin de redresser la croissance et l’euro. Rappelons que l’Italie, depuis la dégradation de sa note souveraine par S&P, n’est plus à l’abri d’un risque de défaut de paiement.