Nouvelle semaine particulièrement chaotique pour les marchés financiers mais nous avons au moins évité des pertes trop importantes, notamment sur les marchés actions. La situation de la Grèce, qui a annoncé un déficit en hausse à 8.5% par rapport aux attentes de la troïka, continue de déstabiliser le Vieux-Continent. Conséquence immédiate, le risque de propagion se fait de plus en plus prégnant, spécifiquement en direction de l'Italie qui a vu cette semaine sa note abaissée de trois crans par Moody's, avec une perspective négative. Autre conséquence de l'instabilité financière des plusieurs pays européens, les banques, dont l'exposition à la dette des PIIGS est conséquente pour certaines, sont dans le collimateur des marchés. Dans la précipitation, alors qu'il y a à peine quelques semaines, l'Europe rejetait fermement l'appel du FMI à une recapitalisation du secteur, les principales capitales européennes s'évertuent désormais à plancher sur un scénario allant dans ce sens qui puisse être présenté au plus tard pour le sommet européen du 17 octobre. Les difficultés de la banque franco-belge DEXIA ne sont ainsi que la manifestation d'une situation financière parfois chaotique de certaines banques européennes.
Les points marquants
- Lancement par la BCE d'un programme de rachat d'obligations sécurisées de novembre 2011 à octobre 2012 pour un montant total de 40 milliards d'euros
- Injection par la Banque d'Angleterre de 75 milliards de livres sterling de liquidités sur les marchés, ce qui porte son programme d'assouplissement quantitatif à 275 milliards
- Maintien au moins jusqu'à mi-2013 des taux de la Fed à leur niveau actuel et probables nouvelles mesures de relance pour combattre un taux de chômage toujours aussi important, à 9.1% pour le troisième mois d'affilé
Perspectives Forex EURUSD
Au cours de la semaine, le cross majeur eurodollar a évolué dans une bande de fluctuation relativement large, de 1.3146 à 1.3518, le plus ayant été atteint mardi et son plus haut aujourd'hui-même. Sur la semaine, l'eurodollar termine en positif avec un gain hebdomadaire de 0.41%, ce qui est toutefois relativement, à mettre sur le compte de l'instabilité des marchés financiers.
Une nette reprise du cross a eu lieu à partir d'hier, dans la foulée des différentes annonces de la BCE qui ont finalement réussi à rassurer les opérateurs, ce qui n'était pourtant pas gagné.
Nous pensons toujours que sur une base mensuelle, l'eurodollar a toutes les chances de se reprendre encore plus fermement pour retrouver des niveaux autour de 1.3891 et 1.4067. Deux raisons à cela: la forte probabilité que la Fed annonce prochainement de nouvelles mesures de soutien qui vont faire baisser automatiquement le dollar et l'espoir que d'ici à un mois la Grèce ait eu le versement de l'aide de 8 milliards d'euros, comme promis. La zone 1.3379-1.3044 devrait, selon nous, contenir une éventuelle tendance baissière de la monnaie des 17.
Nouvelle semaine particulièrement chaotique pour les marchés financiers mais nous avons au moins évité des pertes trop importantes, notamment sur les marchés actions.
La situation de la Grèce, qui a annoncé un déficit en hausse à 8.5% par rapport aux attentes de la troïka, continue de déstabiliser le Vieux-Continent.
Conséquence immédiate, le risque de propagion se fait de plus en plus prégnant, spécifiquement en direction de l'Italie qui a vu cette semaine sa note abaissée de trois crans par Moody's, avec une perspective négative.
Autre conséquence de l'instabilité financière des plusieurs pays européens, les banques, dont l'exposition à la dette des PIIGS est conséquente pour certaines, sont dans le collimateur des marchés. Dans la précipitation, alors qu'il y a à peine quelques semaines, l'Europe rejetait fermement l'appel du FMI à une recapitalisation du secteur, les principales capitales européennes s'évertuent désormais à plancher sur un scénario allant dans ce sens qui puisse être présenté au plus tard pour le sommet européen du 17 octobre. Les difficultés de la banque franco-belge
DEXIA ne sont ainsi que la manifestation d'une situation financière parfois chaotique de certaines banques européennes.