L’actuel secrétaire d’Etat aux Finances allemand, J. Asmussen, candidat déclaré pour succéder à J. Stark en tant qu’économiste en chef de la BCE, s’est posé, au cours des dernières semaines, comme un candidat pragmatique.
Interrogé par le Parlement européen, dont l’aval est nécessaire pour qu’il soit nommé, J. Asmussen a défendu l’indépendance de la Banque Centrale Européenne et son rôle, délimité par les traités. Il s’est toutefois montré plus flexible que J. Stark, notamment sur la question des achats d’obligations par l’institut d’émission, une initiative qui a été très contestée au sein de la BCE.
Il s’est également prononcé en faveur de l’achat d’obligations sur le marché primaire et secondaire par le FESF qui doit participer ” à une recapitalisation des banques par les Etats“, le tout “sans accès aux liquidités de la BCE” car c’est aux “Etats d’en “améliorer le volume“.
Sans concurrent déclaré, l’actuel secrétaire d’Etat devrait quitter dans les prochaines semaines son poste au sein du gouvernement Merkel pour s’installer à Francfort.