FLASH INFO – Fortement exposées à la dette des PIIGS, les banques européennes ont un besoin urgent d’être recapitalisé. Après des mois de dénégations, les leaders du Vieux-Continent se sont mis d’accord sur cette nécessité.
Là où le bas blesse, c’est qu’aucun consensus n’a été atteint sur la manière de recapitaliser les établissements bancaires, une fracture nette existant entre la France et l’Allemagne. Afin d’afficher une position commune, les deux pays ont décidé de se donner un mois – jusqu’au prochain G20 – pour apporter des solutions concrètes.
En tant qu’instance européenne, la Commission a apporté aujourd’hui ses idées au couple franco-allemand et, d’après les propos tenus par le président Barroso, c’est plutôt la ligne française qui semble l’emporter.
Les principaux points clés du discours de José Manuel Barroso:
– proposition de relèvement du niveau minimum des fonds propres demandés aux banques et interdiction de verser des dividendes pour les banques qui n’obtempèreraient pas
– augmenter la taille du Fonds de secours de la zone euro (FESF) pour les pays périphériques via un effet de levier, ce qui reprend une idée avancée par la BCE
– entrée en vigueur anticipée, dès 2012, du Mécanisme Européen de Stabilité financière (MES) qui doit succéder au FESF et qui sera doté d’une capacité effective de prêts de 500 milliards d’euros