Sur le front macroéconomique, les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont reculé de 0.8% en septembre, soit un peu moins que ce que le marché attendait (-0.9%) selon les chiffres du Département du Commerce. Par ailleurs, la baisse de 0.1% en août fut confirmée. Hors transports, la statistique est ressortie en revanche en hausse de 1.7% alors que le consensus tablait sur 0.4%.
A noter aussi que, comme prévu, la banque centrale turque a plus que doublé les coûts d’emprunt pour les banques ce qui a immédiatement permis à la lire turque de rebondir de 0.8% face à l’USD avant de perdre un peu de terrain. La banque centrale a refusé l’accès aux banques au taux repo à une semaine de 5.75% et a décidé de prêter à travers le taux d’emprunt à un jour, au coût de 12.5%. Selon la banque centrale, le taux devrait être ajusté quotidiennement par l’institut monétaire.
Par ailleurs, sur le front de la crise souveraine, les dirigeants européens ont adopté le plan de recapitalisation bancaire mis au point le week-end dernier. En revanche, la Chine a décidé, contrairement aux attentes des européens, de ne pas s’impliquer dans le FESF et dans ses véhicules d’investissement mais de continuer de privilégier des pays et des actifs bien ciblés en Europe.
Enfin, sur le marché obligataire, l’Italie a émis hier 8.5 milliards d’euros d’obligations à six mois avec des taux fortement en hausse, à 3.535% contre 3.071% lors de l’émission du 27 septembre dernier. De son côté, l’Agence France Trésor a levé pour 7.630 milliards d’euros de bons du Trésor à taux fixe et intérêts précomptés après prise en compte d’offres non compétitives.