Selon les statistiques publiées par l’INSEE vendredi dernier, la consommation des ménages français en biens a baissé de 0.5% en septembre, du fait d’un recul des dépenses en énergie, mais cette statistique enregistre toutefois une progression de 0.2% sur le semestre. Les économistes s’attendaient à une stabilisation de la consommation le mois dernier, avec des estimations allant de -0.7% à +0.3%.
En Espagne, le chômage est reparti à la hausse au troisième trimestre, à 21.52%, son plus haut niveau depuis 1996 selon les derniers chiffres officiels.
Sur le terrain des perspectives de croissance, la Banque de Thaïlande a abaissé ses prévisions de 4.1% à 2.6% pour cette année, en raison des inondations très étendues qui paralysent la production agricole et l’activité manufacturière.
Scénario pessimiste aussi pour la Suisse selon l’Institut de macroéconomie appliquée de l’Université de Lausanne qui table sur une légère récession de la Confédération en 2012 du fait de la cherté du CHF et de la conjoncture mondiale morose. En 2012, la baisse du PIB pourrait être de 0.4% selon l’Institut.
Enfin, en dépit du plan de sauvetage massif de la zone euro, les taux d’intérêt italiens ont continué de croître vendredi dernier après une pause la veille. Lors d’une émission de 7.935 milliards d’euros d’obligations à moyen et long terme, les taux des bons du Trésor à échéance 2022 ont franchi la barre symbolique des 6%, à 6.06% contre 5.86% lors d’une émission similaire fin septembre. Les marchés s’inquiètent notamment de la survie de la coalition au pouvoir, des rumeurs de démission de Silvio Berlusconi circulant depuis plusieurs jours.