Sur le plan macroéconomique, peu d’indicateurs, à part les commandes industrielles italiennes qui ont plongé de 8.3% au mois de septembre contre une baisse anticipée de 6%.
L’actualité de vendredi dernier s’est essentiellement concentrée sur la Banque Centrale Européenne.
Le secrétaire général de l’OCDE a ainsi appelé la BCE à abaisser encore ses taux après la réduction inattendue annoncée au début du mois. “Si cela ne dépendait que de moi, on baisserait encore les taux par rapport à l’actuel 1,25%“, “Je pense que les prix vont baisser à présent. Le consommateur comme le gouvernement dépensent de moins en moins, donc le secteur de la distribution devra en définitive baisser les prix“, a-t-il affirmé dans le quotidien tchèque Lidove Noviny.
Par ailleurs, les discussions ont tourné autour du rôle de la BCE dans la crise de la dette souveraine. Soumis à une forte pression pour que la BCE intervienne financièrement davantage, Mario Draghi, a défendu l’indépendance de l’institut d’émission en déclarant lors d’une conférence à Francfort: “Notre crédibilité implique le succès de notre politique monétaire d’ancrer les perspectives d’inflation à moyen et long terme (…) pour soutenir la croissance, la création d’emplois et la stabilité financière. Et nous faisons cette contribution en toute indépendance“. Il a également rappelé que le “premier objectif de la BCE est la stabilité des prix“.
Ces paroles sont intervenues alors que le Frankfurter Allgemeine Zeitung a affirmé que la BCE a imposé discrètement un plafond hebdomadaire d’une vingtaine de milliards d’euros pour ses achats de dette souveraine, plafond qui aurait été mis en place en 2010, mais qui était tenu secret jusqu’à présent.