La révision à la baisse de la croissance du PIB découle principalement d’un ralentissement de la hausse des stocks des entreprises plus fort que prévu: celui-ci a fait perdre 1.55 point de croissance au pays, contre 1.08 estimé précédemment. Le gouvernement a également revu en baisse de 0.1 point la progression de la consommation (à 2.3%) et l’évolution de la dépense publique (qui apparaît désormais en baisse de 0.1%), et en baisse de 1,4 point la hausse de l’investissement privé, qui, à 12,3%, reste la plus forte mesurée depuis le deuxième trimestre de 2010. L’effet de ces baisses a été compensé par une contribution du commerce extérieur meilleure que prévu. Ainsi, les échanges avec l’étranger ont apporté 0.49 point de croissance aux Etats-Unis pendant l’été.
Par ailleurs, l’inflation a cru de 2% au troisième trimestre, selon les chiffres révisés. Les économistes prévoyaient une hausse de 2.1% en moyenne.