Sur le plan macroéconomique, la croissance dans la zone euro, au troisième trimestre, a plafonné à 0.2% selon Eurostat, confirmant ainsi les chiffres avancés lors de la première estimation. Au niveau mondial, la zone euro est clairement à la traîne alors que, par exemple, le PIB des Etats-Unis a augmenté, sur la même période, de 0.5%.
A noter que l’économie brésilienne a connu un brutal coup d’arrêt au troisième trimestre, à cause de la crise souveraine, avec une croissance nulle par rapport au trimestre précédent. En rythme annuel, la croissance du pays ressort toutefois à 2.1% au troisième trimestre, mais en-dessous des attentes des économistes à 2.4%. Dans le détail, les dépenses des ménages, traditionnellement solides, ont diminué de 0.1% au troisième trimestre par rapport au précédent. Le secteur industriel a décliné de 0.9% sur la période, tandis que l’investissement s’est replié de 0.2%.
Conséquence directe de la mise sous surveillance négative de la notation de 15 Etats de la zone euro, S&P a également placé hier la note de long terme du FESF sous surveillance avec implication négative. Il suffit qu’un des six pays notés “AAA” perde sa note actuelle pour que la notation du Fonds soit rétrogradée.
Enfin, sur le marché des obligations, sans surprise, les rendements allemands se sont tendus hier. Le taux à 10 ans du Bund a ainsi progressé de trois points de base à 2.24%.