Depuis le début de semaine, l’action Bank of America sombre à New York alors que les principaux dirigeants du groupe essaient, avec peine, de convaincre que tout va bien.
Déjà en difficulté à cause de son exposition aux crédits hypothécaires et en proie à des poursuites judiciaires, comme nous l’avons récemment expliqué, la principale banque commerciale des Etats-Unis subit, en plus, désormais l’inquiétudes des marchés quant à la nécessité pour les banques américaines, sur sollicitation de la Fed, de se mettre en conformité avec les règles de Bâle III.
Sous pression de toutes parts, l’action du groupe a chuté depuis lundi 19 décembre en dessous de 5 dollars, ce qui pose de nombreux problèmes, non seulement pour les actionnaires mais aussi pour la banque en termes de crédibilité.
Certains experts pointent d’ailleurs du doigt le fait que de nombreux investisseurs institutionnels ne peuvent pas acheter des actions sous 5 dollars, de quoi accroître les difficultés de la banque qui devra, en 2012, faire face à une levée massive de capitaux afin d’espérer survivre à cette tempête financière.
Déjà, les plus pessimistes font la liste des conséquences d’une faillite de Bank of America…