La principale actualité de la séance de vendredi a concerné la Banque Centrale Européenne. Un haut responsable de l’institut d’émission, Lorenzo Bini Smaghi, qui doit quitter ses fonctions début janvier, a affirmé au Financial Times que la BCE devrait recourir à de l’assouplissement quantitatif si la déflation venait à menacer la zone euro. “Je ne comprends pas les discussions quasi religieuses à propos de l’assouplissement quantitatif“, a-t-il déclaré, faisant ainsi référence indirectement à la position de l’Allemagne. Certains experts, notamment à Londres, considèrent que le nouveau patron de la BCE, l’Italien Draghi, va certainement opter pour l’assouplissement quantitatif dans les prochains mois.
Sur le front des notes souveraines, l’agence de notation financière Moody’s a annoncé que l’Autriche conserve son triple “A” mais elle a décidé, sans réelle surprise, d’abaisser la note de la Slovénie d’un cran à “A1” du fait d’inquiétudes concernant la santé du secteur bancaire du pays, dont les actifs représentent environ 136% du PIB slovène.
Enfin, sur le plan macroéconomique, la croissance française au T3 a atteint, selon la Banque de France, 0.3% tandis que les prix à la production ont atteint 0.4% en novembre dernier.
A noter également qu’Athènes a annoncé que des désaccords subsistent toujours avec les banques concernant la restructuration de la dette du pays. Parmi les points d’achoppement, la question de la recapitalisation du secteur bancaire et du coupon que porteront les nouvelles obligations émises par Athènes.