La Bourse de Paris a ouvert sur une légère hausse ce vendredi après avoir atteint la veille son plus haut depuis sept mois, dans un environnement porteur, soutenu par de nombreuses avancées à Bruxelles et des indicateurs sur l’emploi satisfaisants aux Etats-Unis. La mise en place du futur pare-feu européen contre la crise de la dette est en bonne voie et une décision finale est attendue pour aujourd’hui.En dépit de l’optimisme, des prises de bénéfices ont pesé sur l’euro, ce qui explique qu’il ait ouvert sous 1.33 aujourd’hui, accusant une baisse de 0.56% face au dollar.
Point sur les fondamentaux EURUSD du jour:
Sur le plan de la croissance économique européenne, les indicateurs sont bien orientés. Les investisseurs semblent plus confiants et ont surtout retenu jeudi l’amélioration continue de l’emploi outre-Atlantique avec des nouvelles inscriptions au chômage qui ont atteint la semaine dernière leur plus bas niveau en quatre ans.
Parallèlement, l’Europe a mis sur les rails, jeudi, le second plan de sauvetage géant promis à la Grèce et a salué les efforts d’Athènes, espérant ainsi mettre fin à deux ans de crise grecque. Enfin côté discipline budgétaire, les dirigeants européens vont signer ce matin leur nouveau pacte censé éviter un dérapage incontrôlé des déficits à l’avenir, en imposant notamment des règles d’or de retour à l’équilibre budgétaire.
Scénario EURUSD du jour:
Aujourd’hui, le cross EUR/USD recule légèrement pour passer de nouveau sous la barre des 1.33. Le canal de fluctuation envisagé est compris entre 1.3351 et 1.3277. Pour cette session, le point pivot à prendre en considération se situe à 1.3317. Nous envisageons une consolidation du cours, étant donné l’absence d’indicateurs macroéconomiques pour la journée et l’approche du week-end.
Le traditionnel rapport mensuel de l’emploi américain, généralement publié le premier vendredi du mois, ne sera annoncé que le 9 mars. Les investisseurs pourront tout de même suivre aujourd’hui les interventions des responsables de la Fed, Charles Evans et James Bullard.
Par Majdouline Benito