Les Bourses de Paris, Francfort et Londres sont en baisse aujourd’hui quelques jours après le Sommet européen de Bruxelles qui a mis en place une nouvelle architecture pour lutter contre la crise. Pour autant, l’optimisme n’est pas au rendez-vous en raison de la baisse des perspectives de croissance pour la Chine qui a pesé sur les échanges asiatiques et se répercute aussi sur le taux de change de la livre sterling.
Autre facteur expliquant la baisse de la devise de Sa Majesté ce matin face à l’USD, autour de 1.5821 à l’ouverture des échanges, le fait que des élections législatives serrées se profilent au Royaume-Uni alors que l’économie est toujours chancelante.
Dans ce contexte, aucune surprise sur le fait que la paire GBPUSD puisse poursuivre sa baisse jusqu’à un maximum de 1.5761 avant de renouer, d’après les indicateurs techniques, avec 1.59. D’ici là, il faudra rester attentif à plusieurs chiffres macroéconomiques américains attendus dans l’après-midi dont la publication à 16h de l’indice ISM non manufacturier qui est attendu par le consensus à 56.1, puis, la publication des commandes industrielles. Ces chiffres devraient surtout conforter l’avancée du dollar américain.
Par Driss Lacordelle