Dans la foulée de la prise de contrôle controversée de Cadbury par l’américain Kraft, le gouvernement britannique a demandé en juin 2011 au professeur de la London School of Economics, John Kay, de répondre à la question cruciale de savoir si les marchés d’actions fonctionnent de façon optimale au Royaume-Uni. Dans un pré-rapport présenté il y a peu, il semble évident que la réponse est non.
Dénonciation de la tyrannie des résultats trimestriels qui favorisent un court-termisme contre-productif, échec de l’alignement des bonus des dirigeants avec la performance des entreprises, intérêt d’offrir des droits de vote plus importants aux investisseurs de long terme, mais aussi remise en cause du trading à haute fréquence sont quelques unes des thématiques abordées par le rapport Kay dont une version définitive doit être remise cet été au ministre du Commerce britannique.