Au niveau macroéconomique, le marché des changes a évolué hier au rythme de la publication d’indicateurs PMI décevants qui n’ont fait qu’accentuer le recul de l’euro face au yen et au dollar américain.
Le fait le plus inquiétant pour les traders fut le ralentissement de la croissance de l’activité en Allemagne, tandis qu’en France, sans surprise, l’activité globale se replie pour le 2ème mois consécutif avec un taux de contraction atteignant son plus bas niveau depuis octobre. Le noyau franco-allemand ne semble désormais plus être en mesure de résister aux mauvaises performances des économies périphériques. Au niveau de la zone euro dans son ensemble, l’activité du secteur privé s’est fortement contractée en avril pour atteindre 47.4 contre 49.1 un mois plus tôt.
Mauvaise signe aussi pour l’euro, la Banque d’Espagne a confirmé hier le retour en récession de l’Espagne avec une baisse de 0.4% du PIB au premier trimestre 2012 par rapport au dernier trimestre 2011.
Seul point positif de la séance de la veille, l’Italie a dégagé un excédent commercial de 495 millions d’euros en mars à l’égard des pays situés hors de l’UE, contre un déficit de plus de 3 milliards l’an passé.