Espagne et croissance américaine ont dominé les conversations entre traders du marché des devises vendredi dernier.
Dans la foulée de la dégradation de l’Espagne, le taux des obligations à 10 ans du pays s’est de nouveau rapproché du seuil des 6%. Par ailleurs, l’annonce de Madrid selon laquelle le pays compte plus de 5.7 millions de chômeurs à la fin du premier trimestre, soit 24.44%, n’a rien arrangé.
L’Italie a également essuyé de plein fouet les répercussions de la dégradation de Standard & Poor’s lors de son émission obligataire à cinq et dix ans. Sans surprise, le Trésor italien a réussi à placer 5.946 milliards d’euros, soit le haut de la fourchette, mais à des taux en nette hausse.
Par ailleurs, la croissance économique américaine au premier trimestre a dégringolé à 2.2% contre un consensus à 2.5%. Cette annonce a fragilisé le dollar américain qui a immédiatement chuté de 0.6% face au yen, pour tomber à 80.53, et de 0.2% face à l’euro, à 1.3249.