L’aversion au risque est un comportement économique, c’est l’un des tout premiers principes découverts en économie, qui a permis de mieux comprendre les équilibres de prix et de rendement.
L’aversion au risque est le point à partir duquel l’investisseur n’est plus disposé à risquer son capital pour obtenir une certaine rentabilité. Il préfère un gain relativement sûr à un gain plus important mais aléatoire.
A l’inverse, l’appétit au risque est le niveau de prise de risque accepté par les investisseurs dans le but d’accroître leurs capitaux et d’atteindre leurs objectifs stratégiques. Ils auront tendance à prendre plus de risque pour espérer un rendement plus élevé.
Chaque investisseur à son propre profil boursier, certains seront plus agressifs que d’autres dans leur façon de gérer leur exposition au risque.
Il est possible de classer les différentes classes d’actifs selon leur niveau de risque. En ce qui concerne le marché des changes, l’euro, le real brésilien ou le dollar australien sont considérés comme des actifs risqués, alors que le dollar américain et le yen japonais sont plutôt considérés comme des actifs défensifs.
Dans le cas d’une poussée d’aversion au risque sur le forex, les actifs risqués seront vendus et les actifs défensifs seront achetés.
Chaque investisseur peut faire varier la pondération de ses actifs financiers en fonction de ses besoins et de ses anticipations sur le climat économique. L’aversion/appétit au risque est donc un paramètre personnel propre à chaque investisseur.
On retiendra en conclusion que la notion de gestion du risque est un élément incontournable et impératif afin de protéger une partie du capital investi, surtout dans les périodes de crise économique et de forte volatilité.