Sur le front macroéconomique, la Chine envisage de nouveaux efforts pour favoriser l’emploi et concrétiser sa volonté de parvenir au plein emploi.
En zone euro, la troïka retourne à Athènes le 24 juillet. La Grèce a un semestre de retard sur son programme de redressement et l’euroland affirme qu’aucune renégociation de l’aide ne sera prévue. Dans l’attente d’une réunion des ministres des Finances de la zone euro, annoncée début septembre, aucun versement n’est programmé. Athènes a pour objectif de ramener le déficit budgétaire de 9.3 % l’an passé à 3 % en 2014.
Du côté du déficit commercial, l’Italie, le Portugal et l’Espagne enregistrent des améliorations. En mai, l’Espagne affiche une baisse de 43.5% sur un an (avec une chute des importations à 1.6% et une hausse des exportations à 6.2%), Rome un excédent de plus de 1 milliard contre un déficit de 2.2 milliards un an auparavant, et le Portugal un recul du déficit extérieur de 43.7% ce qui le place sous la barre du milliard d’euros.
Enfin, du côté de la banque centrale américaine, la FED annonce que la croissance économique du pays s’est affaiblie de nouveau et que les perspectives d’amélioration du taux de chômage sont plutôt discrètes. Depuis mai, le taux de chômage officiel des Etats-Unis a augmenté pour s’établir à 8.2%. La croissance au second trimestre est annoncée plus faible qu’au premier où elle atteignait 1.9%. La reprise outre-Atlantique est menacée par la crise en en zone euro et par la situation budgétaire des Etats-Unis.