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Analyse EUR/USD: Redécollage pour l’euro

Comme annoncé hier dans le point intraday EUR/USD la paire a augmenté. L’euro a repris de la valeur face au billet vert. C’est à partir de 14h30 hier que la paire a bondi avec des chandeliers en très forte hausse. On passe de 1.22780 à 1.23672. Soit une évolution à la hausse d’environ 1000 pips! Alors que les volumes étaient faibles, le marché a arbitré à la hausse les publications américaines qui sont tombées hier avec des chiffres décevants. C’est la raison pour laquelle le dollar a perdu de sa valeur hier. Voyons à présent les tendances de la paire pour cette journée.


Analyse fondamentale eurodollar


Nous voilà le dernier jour de la semaine. Après avoir connu un calendrier économique faible en volumes, le marché attend des publications.


Ce matin c’est une balance commerciale plutôt bonne qui a été annoncé à 11h00, le chiffre attendu était de 5.4B alors que la balance commerciale a affiché 10.5B soit près de du double du consensus. Voilà une bonne information qui permet à la paire ce matin de continuer son ascension. La paire s’approche du seuil des 1.24, seuil de retournement à surveiller.


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La revue écofin du 17 août: Une nouvelle récession guette la zone euro

Les éléments Forex clés

• L’euro profite d’anticipations sur l’aide en Espagne

• Nouvelle recapitalisation de Bankia

• Vers une contraction en Europe au troisième trimestre

La monnaie unique remontait hier face à la plupart de ses contreparties majeures.

Après un rebond technique dans la nuit, la paire EURUSD est remontée à cause de spéculations sur un effort accru pour normaliser la situation dans le secteur bancaire espagnol. L’euro s’envolait ainsi en quelques heures de 0.68% face au billet vert, le marché réagissant aux mauvais indicateurs américains de la journée également. Outre Atlantique, les nouvelles inscriptions aux allocations chômage progressaient un peu plus qu’attendu tandis que les activités de constructions et manufacturière de la région du Nord-Est reculaient.

La paire se stabilisait à la clôture des places européennes aux alentours de 1.2356 dollar pour un euro, aidée par un support à 1.235. La tendance est légèrement haussière ce matin, l’euro s’échangeant à 1.2365 dollar grâce aux déclarations d’Angela Merkel en déplacement au Canada. La chancelière allemande a en effet renouvelé son soutien au président de la Banque Centrale Européenne.

Les cambistes pariaient hier sur une prochaine intervention de la Banque du Japon, ce qui a conduit la paire EURJPY à fortement progresser (+0.92% en 24h) à 98.15 yens pour un euro.

Enfin l’EURGBP s’établissait à 0.7852 pound, après un gain de 0.20%. Malgré un léger recul de la Livre sterling dans la matinée (à 0.7815) la devise britannique prenait 0.44% au cours de l’après midi, en raison des bonnes statistiques des ventes au détail publiées par le Royaume Uni.

En zone euro, des informations de presse faisaient état du versement imminent, et plus tôt que prévu, de premières tranches d’aides aux banques espagnoles.

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Les nouvelles économiques du marché des changes du 17 août 2012

Sur le front obligataire, le taux espagnol à 10 ans a chuté à 6.55%, son plus bas niveau depuis un mois. Le pays attend toujours le versement d’une partie des 100 milliards d’euros accordés pour recapitaliser ses banques alors qu’il doit rembourser environ 20 millions d’euros d’obligations arrivées à maturité d’ici fin octobre.

Sur le front macroéconomique, l’Allemagne refuse à la Grèce un allongement du programme de consolidation budgétaire. Pour un allongement de deux ans, soit jusqu’en 2016, il faudrait 15 milliards d’euros de fonds additionnels à la Grèce. Le pays finalise les mesures nécessaires pour économiser 11.5 milliards d’euros en 2013 et 2014.

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Grandeurs et misères de la réforme bancaire de Wall Street

La crise de 2008 a rappelé aux Etats-Unis qu’un effondrement bancaire peut avoir des effets dangereux pour l’économie mondiale. Avec la crise boursière de 1929, ils ont déjà étés confrontés à la faillite bancaire et à la nécessité de réguler avec le Glass-Steagall Act qui a instauré, pendant un temps, l’incompatibilité des métiers de banque de dépôt et de banque d’investissement. C’est la chute de Lehman Brothers qui, 80 ans plus tard, a relancé le débat sur la réglementation du secteur. Avec elle, la santé des banques est devenue le mot d’ordre du gouvernement américain qui a entrepris en 2010 des mesures pour limiter les chances de voir un tel effondrement se reproduire. Seulement aujourd’hui, la réforme tant attendue d’Obama est fortement controversée.

Bien-sûr, il y a des avancées salutaires. Ainsi, les prêts d’urgence de la FED sont maintenus mais une condition s’est ajoutée à leur versement. Les banques devront désormais justifier des finances saines en période d’accalmie pour en bénéficier. Par ailleurs, toutes les banques devront provisionner plus de fonds et présenter un “plan B” au cas où elles se trouveraient confrontées à une faillite. Elles seront en charge de financer la restructuration des établissements en difficulté bien que sur le sujet, aucune précision n’a encore été donnée. Et ce n’est pas tout! L’administration Obama a pensé à tout. En cas d’échec avéré, le FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation), qui assure les dépôts bancaires depuis les années 30, pourra organiser le démantèlement ordonné d’une banque. Sauf que le FDIC n’a clairement pas les fonds nécessaires pour sauver une institution de la faillite. Seul le Trésor peut le faire. Donc le contribuable.

A plus grande échelle, un conseil de régulateurs devra surveiller les banques systémiques, c’est-à-dire celles dont la faillite menacerait l’économie mondiale. Dans ce cadre, plusieurs banques comme Goldman Sachs ou Citigroup seront continuellement surveillées. Sauf que pour les too-big-to-fail, ces banques considérées comme trop grosses pour faire faillite, il est difficile d’entrevoir ce qui pourrait les motiver à réduire leurs effectifs. La surtaxe des SIFI (Systemically Important Financial Institution) qui doit empêcher ces banques de se financer en absorbant le capital des contribuables reste beaucoup trop faible.

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