Le marché aujourd’hui semble commencer à faire sa rentrée. Après avoir passé des vacances plutôt calme, le forex est en phase de redémarrage. Les volumes reprennent de la couleur et ce matin on assiste à une hausse de la paire qui anticipe aussi la rentrée des banques centrales. Voilà des points intéressants qui laissent espérer une bonne activité sur les marchés.
Analyse fondamentale eurodollar
Ce matin les publications ne sont pas nombreuses. A vrai, les investisseurs qui s’orientent sur la paire euro/dollar devront prendre leur mal en patience, ce qui ne veut pas dire que les volumes vont être faibles puisque de plus en plus d’investisseurs reviennent sur le marché. Le seul évènement de la matinée fut l’émission obligataire de l’Espagne. Le pays a réussi à placer 4.51 milliards d’euros de bons à 12 et 18 mois à des rendements en très forte baisse par rapport à la précédente émission, certainement sous l’effet des rumeurs concernant la mise en place d’un taux cible par la BCE sur les rendements des pays périphériques.
Analyse technique eurodollar
Dans ces séances faibles d’un point de vue des publications, une bonne analyse technique est indispensable pour sécuriser ses positions. Nous prendrons donc un support à 1.23544 et une résistance à 1.24425. Ce dernier niveau de résistance a été testé le 3 août et le 6 août. Il est possible que ce seuil tombe aujourd’hui.
Lorsque nous traçons notre canal il est à tendance haussière. La pente de ce canal est très forte puisque ce matin l’augmentation de la valeur de la paire s’est faite en une trentaine de minutes.
Notre RSI 14 atteint un niveau proche de la barre fatidique des 70. C’est donc signe que la paire est en sur-achat. D’autant plus que le niveau de la paire au-dessus des 1.24 est un important seuil psychologique.
On conseille par conséquent d’être court (short) sur la paire eurodollar en se positionnant sur le très court terme car ce mouvement risque de ne pas durer, et sûrement de connaître des soubresauts, liés principalement à un marché en mal d’indicateurs macroéconomiques.