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ACtualites du marche des changes

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La newsletter hebdomadaire du marché des changes du 28 septembre 2012

Cette semaine a été fortement marquée par une inquiétude généralisée quant à l’avenir de la zone euro. L’incertitude sur le devenir de l’Espagne et de la Grèce a pris le dessus sur l’optimisme des investisseurs face au rachat de dettes à court terme de la BCE. Le contexte de tensions sociales qui règne à Madrid et Athènes ne favorise en rien le regain de confiance des marchés, d’autant plus que l’Espagne n’a toujours pas demandé l’aide de la BCE ou celle des autres pays de la zone euro. Cependant, mardi, l’optimisme de Mario Draghi sur les mesures à venir en Europe a permis de rappeler aux marchés la volonté d’instaurer au plus vite une supervision bancaire. Ses propos se sont voulus rassurants, notamment avec une prévision de retour à la croissance en 2013.

Alors que la contestation sociale se s’est accentuée, l’Espagne, avec son taux de chômage avoisinant les 25%, a présenté jeudi un projet budgétaire de 2013 emprunt de rigueur et d’austérité. L’objectif majeur des réformes budgétaires réside dans une réduction du déficit à 3% en 2014 couplé à un regain de la confiance des marchés. Deux objectifs très optimistes compte tenu de l’hypothèse d’un retour à la croissance en 2013 et d’une production économique en baisse de 0.5% pour l’année prochaine. Autrement dit, le programme est basé sur une hypothèse irréaliste, rapprochant un peu plus l’Espagne d’un recours au plan de sauvetage.

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Les nouvelles économiques du marché des changes du 28 septembre 2012

En France, la dette publique a augmenté de 43.2 milliards d’euros au deuxième trimestre par rapport à la fin mars pour s’établir à 1832.6 milliards d’euros soit 91% du PIB a annoncé l’INSEE.

Par ailleurs, la consommation des ménages français a connu une hausse de 0.4% au mois de juillet mais ce rebond a aussitôt été annulé par une chute de 0.8% au mois d’août.

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crise espagne

L’Espagne face à la crise sociale, institutionnelle et économique

Hier, le gouvernement espagnol a présenté son projet de budget 2013. Rien de révolutionnaire mais une année placée sous le signe de l’austérité encore une fois pour les espagnols contraints d’assumer les effets des coupes budgétaires sur l’éducation, le gel des salaires et les allocations chômage. L’objectif: atteindre un déficit budgétaire de 4.5% du PIB en 2013 avant un retour dans les clous en 2014 à 3%. Une vision certainement optimiste de la part du gouvernement qui manifestement ne sera pas en mesure de respecter son objectif de déficit pour 2012 à 6.3% et qui semble avoir fait peu de cas du récent rapport mensuel de la Banque d’Espagne soulignant la profonde récession dans laquelle est plongée le pays.

Mais après tout, qui au final peut encore croire aux objectifs de réduction du déficit quand on voit que la Grèce ne réussit jamais à les atteindre. L’important, ce sont les taux à 10 ans du pays qui, au-dessus de 6%, sont intenables et ouvrent la porte à une demande d’aide officielle de Madrid.

Le tout, avec en arrière-plan des problèmes tous aussi épineux les uns que les autres pour un pays qui était il y a encore cinq ans un exemple de réussite pour les désormais célèbres PIIGS.

Parmi les problèmes qui ont récemment ébranlé le succès espagnol, on peut citer la vulnérabilité du secteur bancaire qui lui vient avant tout du taux record de créances douteuses enregistrées. En effet, le secteur financier espagnol a été fortement perturbé par l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, et depuis que les nombreux crédits immobiliers jugés non solvables ont atteint le taux historique de 9.42%, l’Espagne peine à remonter la pente. Madrid a déjà fait appel à un plan d’aide européen pour sauver ses institutions financières. Mais alors que la première tranche d’aide de 30 milliards n’a pas suffi, on estime maintenant à 60 milliards les fonds nécessaires pour sauver les banques espagnoles! L’audit qui doit chiffrer les besoins des banques sera communiqué aujourd’hui.

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Crise

Le marché des changes attend le rapport Wyman et la décision de Moody’s

Les éléments forex clés

– Les actions et l’EURUSD en hausse après la présentation du budget espagnol

– Les indices asiatiques en progression sur des rumeurs de nouveau stimulus de la Chine

– Le PMI japonais augmente légèrement tandis que la production industrielle déçoit

– La coalition au pouvoir en Grèce parvient à un accord sur les mesures d’austérité

– L’attention se portera aujourd’hui sur l’Espagne puisque Oliver Wyman doit rendre son rapport sur les banques

Les marchés actions et l’EURUSD étaient en hausse hier après que l’Espagne ait révélé son projet de budget pour 2013, qui se focalisera principalement sur des réductions des dépenses et moins sur une augmentation des taxes. L’Espagne a réaffirmé son objectif de déficit pour cette année à 6.3% et à 4.5% pour 2013.

Le gouvernement n’exclut pas, par ailleurs, de demander l’aide internationale. A une conférence de presse, le ministre des Finances Luis de Guindos a confirmé que l’Espagne étudie les possibilités à sa disposition et ce, en étroite collaboration avec l’UE. Selon le Financial Times, de hauts responsables espagnols ont affirmé que le programme de réformes présentés hier aurait été mis au point en étroite collaboration entre Madrid et Bruxelles afin que l’Espagne puisse déjà répondre aux exigences nécessaires pour éventuellement bénéficier d’une aide extérieure, en cas de besoin. Le programme de réformes structurelles sera présenté dans la journée.

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