Berlusconi revient mais l’euro résiste
L’électrochoc du week-end est venu d’Italie avec la démission de Mario Monti et le retour sur le devant de la scène politique internationale de Silvio Berlusconi qui se présente comme futur Premier ministre. L’annonce de la démission de Mario Monti, très apprécié par les marchés financiers, a fait plonger les indices ce matin et fait progresser la prime de risque des pays du Sud de l’Europe mais la monnaie unique européenne semble résister avec un gain d’environ 0.25% par rapport à son cours d’ouverture.
Analyse fondamentale eurodollar
Il ne faut pas s’y tromper, comme on va le constater dans l’analyse technique, la hausse de l’euro face à sa contrepartie américaine ne signifie pas que l’optimisme des cambistes est de retour au sujet de la zone euro.
D’ailleurs, les indicateurs macroéconomiques dans l’ensemble confirment que la situation économique est on ne peut plus compliquée: la BdF a confirmé la récession en France tandis que la production industrielle du pays a chuté de 0.7% en octobre et que le climat de confiance dans les affaires a dégringolé à 91. Comme l’a parfaitement expliqué un économiste travaillant pour BNP Paribas: “Clairement, les choses ne sont pas bonnes et en particulier pour l’industrie automobile“.