Ce qu’il fallait retenir du Forum Economique Mondial de Davos
Les “grands” de ce monde se sont quittés samedi soir sur un constat global d’optimisme. Le Forum Economique Mondial de Davos, qui s’est tenu pendant quatre jours, dans la station de ski suisse, n’a pas remis en cause les fondements de notre économie et s’est même terminée sur une note plutôt positive. Tous les intervenants, ou presque, étaient d’accord pour souligner que le pire de la crise financière est derrière nous.
Quelques commentaires sont pourtant sortis du lot. Ainsi, Axel Weber, l’ancien chef de la banque centrale allemande, maintenant à la tête de la banque USB, a mis en garde contre cette enthousiasme ambiant qui est selon lui fragile. Un seul évènement, par exemple une surprise lors des élections générales en Allemagne cet automne, pourrait rappeler durement aux marchés que la crise est encore très loin d’être finie. Il a rappelé ainsi, pour étayer ses propos, que l’année 2012 avait aussi commencé sur une note positive, avec des solides résultats financiers, mais rapidement la crise a repris le dessus à cause de rumeurs concernant un possible grexit.
Il n’est d’ailleurs pas le seul à avoir afficher une certaine prudence. Christine Lagarde, qui est à la tête du Fonds Monétaire Internationale, a déclaré que la reprise est “fragile et timide“. D’ailleurs, l’organisation qu’elle dirige a récemment encore une fois revenu à la baisse ses perspectives de croissance mondiale pour l’année en cours.