L’envolée de l’euro se confirme grâce aux déboires américains
Les marchés sont restés prudents dans l’attente des chiffre du chômage en Zone euro et outre-Atlantique cette semaine.
Sur le continent européen, l’indice IFO allemand laisse entrevoir des perspectives économiques positives pour l’Allemagne. Pourtant, l’optimisme en zone euro est général et ce, malgré un taux de chômage en décembre persistant à 10.7% pour l’ensemble de l’Union monétaire. Tout porte à croire que l’amélioration des chiffres du chômage allemand, ressortis en baisse à 6.8% en janvier, suffit à faire oublier ceux des autres pays de l’Euroland.
La santé économique de la zone euro continue donc de reposer sur l’Allemagne. La contraction germanique des ventes au détail à 1.7%, soit bien loin du consensus qui l’attendait à 0.1%, ne perturbe en rien l’entrain qui demeure au sein de l’Union monétaire.
Les cambistes étaient dans l’attente de la réunion de la FED et qui a confirmé le maintien des mesures d’assouplissement quantitatif récemment prises.
Pour soutenir la reprise économique du pays, la FED a annoncé mercredi le montant mensuel du programme, s’élevant à 85 milliards de dollars, ainsi que son objectif de réduire le chômage à 6.5% de la population active. Il reste fort à faire quand on sait que le taux de chômage en janvier a grimpé à 6.9% de la population active. La Fed a également maintenu son taux directeur inchangé.
Ces annonces ont globalement profité à l’euro qui profite surtout du décalage flagrant de politique monétaire entre les deux bords de l’Atlantique et d’une déception des cambistes quant aux chiffres américains qui sont sortis ces derniers temps souvent moins bons que prévu.