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ACtualites du marche des changes

Bank of_Japan

Trois raisons expliquant pourquoi le Japon ne va pas atteindre sa cible d’inflation de 2%

Dans sa bataille contre la déflation, le nouveau Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a accentué depuis sa prise de fonction la pression sur la banque centrale qui, coopérative, a décidé de relever son objectif d’inflation à 2%. Cette décision, ajoutée à d’autres, ont conduit à affaiblir le yen qui a perdu de 13% de sa valeur face au dollar américain depuis mi-novembre.

Maintenant que le marché a intégré la volonté du gouvernement dans les cours, les cambistes attendent que Tokyo passe à l’action. Cependant, il semble déjà peu probable que le Japon parvienne à son objectif de 2% d’inflation. Trois raisons expliquent cela.

1. Le ministre des Finances japonais en désaccord avec Abe

Il y a quelques jours, le ministre des Finances Taro Aso a affirmé que le rachats d’obligations souveraines étrangères n’est pas une des options choisies pour affaiblir le taux de change du yen, ce qui est totalement en contradiction avec les propos du Premier ministre à ce sujet. Sans surprise, ce couac gouvernemental n’a pas laissé les cambistes indifférents sur le marché des changes. Après tout, si le propre ministre d’Abe ne soutient pas sa position, qui va le faire?

2. La Banque du Japon ne sait pas comment atteindre l’objectif d’inflation

Pire, la banque centrale nippone semble divisée, comme l’indique le compte-rendu de la dernière réunion, sur les moyens à mettre en oeuvre pour atteindre l’objectif officiel d’inflation. Tous semblent en faveur de plus d’assouplissement, mais certains membres plaident pour un objectif à court terme réaliste à 1% alors que l’objectif de 2% n’a pas été atteint depuis deux décennies. En toile de fond, c’est surtout la crédibilité de la banque centrale qui se joue.

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FED BCE

Le procès-verbal de la FED donne des ailes au dollar américain

La publication du procès-verbal de la dernière réunion de janvier du FOMC a eu l’effet escompté sur les marchés financiers.

Lors de la réunion de décembre, les membres de la banque centrale avaient évoqué la possibilité d’une sortie des mesures exceptionnelles de soutien à l’économie. Lors de la rencontre du mois dernier, il fut plutôt question des conséquences éventuelles d’une telle sortie. Plusieurs membres du FOMC ont indiqué leurs inquiétudes concernant la poursuite dans le temps du programme d’assouplissement quantitatif qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’économie. Certains ont plaidé pour une approche plus pragmatique et flexible avec un montant de rachat qui est ajusté à chaque rencontre. L’objectif est de ne pas provoquer une brusque rupture du programme mais de préparer les marchés à cette éventualité.

La banque centrale américaine est donc apparue assez divisée sur la manière de sortir du QE et sur le moment de le faire. Il n’en demeure pas moins que les discussions en cours sont interprétées par les cambistes comme la volonté croissante de la FED d’en finir avec le QE.

De fait, la publication du procès-verbal a entraîné à la baisse les actifs jugés à risque tandis que le dollar s’est repris face à toutes les devises du G10, à l’exception du yen. La paire USDJPY s’est effondrée à 93.45 cette nuit. De son côté, l’EURUSD est tombé à son plus bas niveau depuis cinq semaines et évolue désormais autour de 1.3250.

Les indices ont également peu apprécié la volonté de la FED de passer à une autre étape de la politique monétaire, avec une chute généralisée aussi bien aux Etats-Unis qu’en Asie. L’Europe devrait suivre ce matin.

Enfin, le taux de rendement à 10 ans des bons du Trésor américain a initialement augmenté à 1.046 et restait proche d’un plus haut de dix mois, ce qui est normal en cas de retrait prochain des mesures de soutien.

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chmage britannique_GBP

Les nouvelles économiques du marché des changes du 21 février 2013

Hier, l’actualité économique du marché des changes était chargée.

Au Royaume-Uni, les revendications chômage ont baissé de 12500 en janvier à 1.54 million, contre un consensus baissier à -5500.

En Italie, les commandes industrielles ont chuté de 1.8% sur un mois en décembre, soit une baisse énorme de 15.3% sur un an.

Au niveau du déficit dans les PIIGS, l’Espagne s’attend à un déficit à moins de 7% en 2012 tandis que le Portugal a demandé un an de plus pour atteindre les objectifs budgétaires déterminés en raison d’une dégradation de la conjoncture économique. Initialement, le pays envisageait de ramener le déficit à 4.5% du PIB cette année et de 2.5% en 2014.

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