ACtualites du marche des changes

Glass Steagall_Act

Le retour du Glass-Steagall Act

Depuis 1999, le Glass-Steagall Act a été abrogé afin de mettre fin à la séparation des banques commerciales et des banques d’investissement aux Etats-Unis. Aussi connu sous le nom de Banking Act, celui-ci édité par Roosevelt en 1933 permettait de dissocier l’économie réelle et le monde financier afin de protéger au mieux l’épargne des ménages en éloignant les risques d’effondrement des marchés. La fragilité du secteur financier après la crise de 1929 a amené les gouvernements à agir de manière à ce que les banques commerciales ne puissent pas être en relation avec les autres sociétés. De ce fait, il permettait d’éloigner les effets de contagion dans le secteur bancaire. Le Gramm-Leach-Bliley Act a permis de mettre fin au Banking Act, cette dérégulation de plus en plus importante a fait naitre la crise des subprimes en 2007.

Cependant, depuis les nombreuses crises bancaires qui nous poursuivent, il est peut être intéressant de réfléchir à un renouveau du système financier et revenir à une régulation du système. La spéculation des investisseurs a amené le système à s’effondrer à plusieurs reprises, les crises de crédit de 1966 ou de 1970 ont toutes été résolu par la Réserve Fédérale qui est toujours revenue sur sa politique restrictive en cas de risque important pour l’économie. Cependant, à long terme ce système ne peut pas être viable et celui-ci risque de s’effondrer définitivement.

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Pourquoi les autorités politiques et monétaires aident-elles les banques et non les particuliers?

Le mouvement Occupy Wall Street l’illustre à la perfection: l’opinion publique est méfiante vis à vis des banques et du système financier. C’est que, déclencheurs de la crise de 2007, les banques se voient sauvées par les autorités. En dépit de l’opinion publique, les efforts se consacrent davantage sur le secteur bancaire plutôt que sur les particuliers, mettant en exergue l’aléa moral. Comment expliquer ce choix?

Les autorités auraient très bien pu choisir d’aider les ménages. De cette façon, l’économie aurait bénéficié de l’effet multiplicateur keynésien. En d’autres mots, il s’agirait d’investir dans l’économie. Alors, cet investissement serait reversé aux salariés de l’entreprise ou à des sous-traitants, stimulant la demande des salariés. Or, certaines entreprises constatant une hausse de la demande pourrait elles-mêmes choisir d’effectuer des investissements de capacité.

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chine yuan

Les nouvelles économiques du marché des devises du 16 juillet 2013

Au second trimestre, la Chine connait encore des signes de ralentissement, la  croissance économique annuelle est conforme aux attentes avec un taux de 7.5% annuel contre 7.7% l’année précédente. Au niveau trimestriel, la croissance est inférieure aux attentes avec 1.7% contre 1.8% de consensus.

Ce niveau pourrait s’expliquer par le fait que le pays est toujours sous des pressions baissières avec des accords internationaux fragilisés. Cette décélération sur plusieurs périodes fait naître le doute sur l’objectif de 7.5% de croissance en 2013, ce qui permet aux décideurs de revoir leurs objectifs.

Parallèlement, la production industrielle annuelle chinoise a reculé encore et a atteint le niveau de 8.9% contre 9.2% par rapport au mois de l’année précédente.

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