Selon le ministère des Finances allemand, la croissance de la première économie de la zone euro devrait restée modérée au second semestre, du fait des mesures d’austérité et également d’un ralentissement de l’activité dans les pays émergents.
Par ailleurs, la BCE a une nouvelle fois exprimé des inquiétudes importantes au sujet de l’indépendance de la banque centrale hongroise suite à sa fusion avec l’organe de supervision des institutions financières sans consultation préalable de Francfort.
On notera aussi que le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard, a plaidé pour un élargissement des fonctions des banques centrales dans une interview au journal allemand Handelsblatt afin qu’elles soient aussi chargées de la supervision financière. C’est d’ailleurs peu ou proue l’évolution en cours dans la zone euro avec la création laborieuse de l’Union Bancaire.
Enfin, en ce qui concerne les pays émergents, la banque centrale du Pérou a laissé son principal taux directeur inchangé à 4.25%, pour le 29ème mois consécutif. Le statu quo a été favorisé alors que la croissance est proche de son niveau potentiel et que l’inflation reste dans la borne voulue par les autorités entre 1% et 3%.