Les quatre raisons qui devraient inciter la Banque du Canada à baisser les taux
Cette semaine, la Banque du Canada a décidé de maintenir sa politique monétaire inchangée mais le marché des changes bruisse de plus en plus d’une
Cette semaine, la Banque du Canada a décidé de maintenir sa politique monétaire inchangée mais le marché des changes bruisse de plus en plus d’une
Problèmes de taux de change, de pénurie, et guerre politique
Faire un bilan de l’année 2013 au Venezuela, c’est revenir sur des tribulations politiques qui ont conduit le pays au bord du précipice.
Le décès du charismatique leader Hugo Chavez a abouti à une guerre de tranchées au sein du parti au pouvoir et entre ce dernier et l’opposition avec en toile de fond une économie, la première réserve de pétrole au monde selon un rapport de l’OPEP, faisant face à une énième dévaluation d’un tiers du bolívar et à des pénuries qui ne sont pas sans rappeler les pays les moins avancés.
Mieux que des commentaires, voici les trois chiffres à retenir: sur 2013, l’économie du pays est retombée en récession avec une chute du PIB de 0.4%, tandis que l’inflation grimpait à 42%, le plus haut niveau mondial, et que la monnaie locale a perdu 32% face au dollar américain.
Une prévision de croissance extrêmement optimiste de 4% en 2014
On aurait évidemment tort de croire que 2014 s’annonce mieux. Le Venezuela a bien peu de chances de profiter de la reprise en cours de l’économie mondiale.
Toutefois, si on s’en réfère uniquement aux prévisions du gouvernement, présentées lors du budget, la situation va considérablement s’éclaircir. Hausse du PIB de 4% et chute de l’inflation à un niveau compris entre 26% et 28%. Le ministre des Finances, Nelson Merentes, qui a dévoilé ces prévisions à l’Assemblée Nationale, a toutefois eu le bon goût d’inviter les députés de l’opposition à ne pas en rire. Une anecdote révélatrice. Depuis, il a été nommé à la tête de la banque centrale.