L’indice PMI Manufacturier
La semaine débutera avec la publication des chiffres de l’indice PMI de la Chine. Alors qu’on attendait un taux de 48.7 c’est finalement un chiffre de 48.1 qui a été annoncé. Rappelons qu’un taux inférieur à 50% indique une santé économique en berne. La Chine continue donc son recul avec un niveau au plus bas depuis 8 mois, autant vous dire que la confiance dans la monnaie chinoise n’est pas au beau fixe.
L’indice PMI de la France, de l’Allemagne et de la zone euro sera également publié aujourd’hui. Ces chiffres n’influencent que très peu le cours de l’euro, cependant, un niveau fort ou faible assez marqué de l’indice pourrait conduire le marché à s’emballer un peu. En termes de prévisions, seuls les chiffres français sont en dessous des 50% alors gardez un œil sur ces annonces dans le cas où il y aurait des surprises venues de la zone euro ou de l’Allemagne.
Mardi nous attendrons de voir les chiffres de l’inflation au Royaume-Uni. Si vous vous rappelez bien, le dernier compte rendu de la réunion MPC révèle que les membres de la banque centrale anglaise ne s’attendent pas à une augmentation des prix à la consommation de 2.5% dans les 18-24 prochains mois.
Le thème relatif à la consommation des ménages se poursuivra jeudi avec la publication des données sur les ventes au détail. Les données du mois dernier montraient une baisse de 1.5% pour janvier et une révision à la baisse des chiffres de décembre mais cela pas vraiment causé de tort à la livre sterling.
Dernière publication anglaise et pas des moindre celle du solde trimestriel de ses comptes courants. Le dernier rapport indiquait en effet, un déficit de 20.7 milliards de livres depuis septembre, le plus grand depuis 1989. Certains membres de la BoE ont précisé que la livre pourrait encore reculer si le solde du compte courant britannique continue sur cette voie déficitaire.
Réunions du G7
La semaine prochaine marquera aussi le début d’une nouvelle réunion du G7. Rappelons que le G7 se compose du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Chaque réunion donne lieu à des déclarations de ses participants et à la publication d’un compte rendu.
Au cœur des discussions de la réunion, les récents événements relatifs à la Russie et à l’Ukraine. Si les dirigeants décident de mettre en œuvre des sanctions lourdes contre la Russie nous pourrions voir une aversion pour le risque se dessiner. A l’inverse, des sanctions plus douces pourraient inspirer des prises de bénéfices légers.