Emploi
Le dernier rapport sur l’emploi en Nouvelle Zélande a été plus fort que prévu. Avec une hausse de 1,2%, on est largement devant les estimations qui prévoyaient un simple rebond de l’ordre de 0,8%. En plus de cela, la lecture du trimestre précédente a été revue à la hausse. C’est finalement un chiffre de 0,9% qui a été retenu contre 0,8% auparavant.
Avec ces bons résultats, beaucoup ont été surpris de voir le taux de chômage grimpé de 5,4% à 5,7%. Cependant lorsque l’on s’intéresse aux données sous-jacentes, on constate que le taux de chômage reflète surtout une amélioration significative du taux de participation (69,7%). Puisque les perspectives du marché du travail s’améliorent, il est normal de voir la confiance des travailleurs néo zélandais revenir.
Prix des produits laitiers
La chute des prix des produits laitiers a été une grande source de préoccupation pour la Nouvelle Zélande au cours de cette dernière année car rappelons-le, l’économie du pays repose essentiellement sur les exportations de ces produits de base. Jusqu’à présent, pour cette année, les enchères relatives aux produits laitiers reflètent une hausse des prix et une demande en croissance. Le ralentissement de cette industrie est donc peut être passée. En termes de chiffres, c’est un rebond impressionnant de 9,4% qui a été enregistré sur le lait et de 19,2% sur le lait en poudre le 3 février dernier. Avec cela, Fronterra, la principale entreprise laitière du pays, devrait verser plus de revenu aux exploitants et ainsi faire augmenter à terme les dépenses des ménages.
Commerce
Il est intéressant de noter que la balance commerciale de la Nouvelle-Zélande a connu une augmentation saine de 0,9% pour décembre et ce malgré les faibles pressions sur les prix de la fin d’année. Une baisse de l’inflation signifie en effet que les producteurs gagnent de plus petits revenus sur leurs produits exportés ce qui se traduit généralement par une baisse de la valeur monétaire des exportations totales du pays.
La Nouvelle Zélande a également réussi à grimper jusqu’à 12 milliards de dollars sur valeur de marchandise exportée, des chiffres largement renforcés par la forte demande de produits carnés. L’industrie du bœuf est en effet en plein essor dans le pays et les quantités exportées ont atteint de nouveaux sommets.
Avec des résultats économiques relativement bons, il y a peu de chance de voir arriver de nouvelles mesures de réduction de taux d’intérêt et le kiwi devrait commencer à reprendre des couleurs.