La plupart des acteurs du
marché des changes espèrent en ce moment, que la
dette grecque connaitra une fin heureuse. Grâce à cela, la
monnaie européenne réussit à se maintenir face à ses rivaux du forex. Si le sentiment actuel des traders est bénéfique pour l’euro, les données économiques suivent-elles ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Inflation
Les dernières lectures de l’inflation brossent un tableau mitigé. L’IPC final de mars montre, en effet, une baisse de 0,1% par rapport à l’année dernière, tandis que l’indice de référence pour le même mois indique un taux annualisé de 0,6%, en légère hausse donc. Si on compare les résultats de l’IPC avec ceux du mois précédent, on constate également des améliorations.
Les éléments du rapport montrent, cependant, qu’au mois de mars, douze des dix neuf Etats membres de la zone euro ont publiés des chiffres négatifs.
Activité commerciale
D’autres indicateurs ont toutefois montré des débuts de pousses vertes au cours des derniers mois, ce qui laisse supposer qu’un rebond est peut-être en marche. La production industrielle a, ainsi, bondi de 1,1% en février, soit un chiffre beaucoup plus important que les 0,3% projetés et l’excédent commercial s’est amélioré. Un signe que les exportations se redressent.
Cependant, les chiffres relatifs à l’indice PMI manufacturier et celui des services en provenance d’Allemagne et de France, les deux principales économies de la région, n’ont pas été très bons. En France, l’industrie manufacturière s’est contractée puisque l’indice est passé de 48,8 à 48,4. On attendait pourtant un rebond à 49,4. L’indice PMI relatif aux services a, quant à lui, littéralement plongé, de 52,4 il est passé à 50,8.
L’Allemagne fait également état d’un ralentissement du rythme de son expansion dans ces mêmes secteurs. Son PMI manufacturier est ainsi passé de 52,2 à 51,9 et son PMI services de 54,2 à 53,7.